Abdelhakim Serrar :  »Je crains les coulisses de fin de saison »

Partager

Ala tête du club leader du Championnat national et qualifié aux demi-finales dela compétition, organisée par l’Union arabe de football, Abdelhakim Serrar ne pouvait qu’afficher sérénité hier au forum où il était invité. Son club qui traverse une période faste avec un bilan plus que positif et une tirelire débordant, vise le championnat. Mais cela ne suffit pas pour Serrar qui a affirmé craindre les coulisses de fin de saison. Une occasion qui lui a permis de s’étaler sur le disfonctionnement existant entre les gérants de la balle ronde et les conséquences bien visibles ternissant l’image d’une discipline qui a connu de bien meilleures moments. A propos du prochain match qui doit opposer son onze au club jordanien En Fayçali, ce jeudi à 18 heures Le premier responsable du club sétifien se dit confiant en ses poulains qui « n’ignorent pas l’importance et le bel enjeu » d’une telle confrontation qui peut mener les enfants de Aïn El Fouara vers les cimes de la Champion’s league arabe. Répondant à une question qui a fait couler quantité d’encre par un passé tout récent et relative à la non-convocation de sa « star » Hadj Aissa parmi les Verts, Serrar a indiqué ne pas comprendre l’attitude du coach Cavalli en tournant le dos à cet élement de valeur. Ne lésinant nullement sur les preuves attestant que son poulain possède toutes les qualités techniques et morales qui devraient lui ouvrir grandes ouvertes les portes de la sélection, le boss des Aigles noirs se permet tout de même un brin d’humour qui lui fait dire : « S’il faut l’exporter pour ensuite le faire venir, il n’y a aucun problème on le fera », faisant allusion à certains joueurs professionnels, qui ne doivent leur sélection qu’à leur statut de joueur évoluant à l’étranger. Moult questions lui ont été posées par les confrères de la presse spécialisée mais parmi celles qui l’ont vu s’étaler sur les réponses, figure le point relatif aux finances.

En effet, avec un apport de wilaya à l’occasion de la dernière cession ordinaire, estimé à 15 millions de dinars, en sus de l’encouragement de Yahia Guidoum sous forme d’un chèque de 5 millions de dinars, on ne peut pas dire que les camarades de Slimane Raho sont en proie à une crise financière. Une situation qui a fait dire au boss sétifien qu’à l’occasion de cette édition, toutes compétitions confondues, le club a dû débourser la mirobolante somme de 22 milliards de centimes en prévoyant de faire une rallonge d’environ 5 autres milliards « pour avoir les moyens de sa politique », a-t-il tenu à expliquer. Par ailleurs, l’honnêteté lui a recommandé d’avouer qu’il n’avait pas réussi son Mercato.

A la fin de sa rencontre avec les représentants des médias, Abdelhakim Serrar a tenu tout de même à mettre en exergue ses rapports avec la Ligue nationale de football, dont il attend une équité et le respect de la registration. Enfin, faut-il le souligner, le responsable de la formation qui se rapproche à grands pas du sacre final de la Coupe rabe des clubs, donne la nette impression qu’il est tout fier d’être à la tête du club-locomotive du championnat national avec des clins d’œil insistants pour les autres joutes, aussi lucratives que valorisantes.

Ferhat Zafane

Partager