Dès l’annonce de la date des législatives, tous les partis relancent leurs activités après une hibernation qui aura duré depuis les dernières partielles.
Au sein du parti de Belkhadem, la course est lancée. Ainsi, munis de fiches de renseignement, nombreux sont les militants qui veulent se présenter pour les prochaines joutes. Ces potentiels candidats doivent franchir toutes les étapes préliminaires avant d’être retenus définitivement sur la liste pour la commission de candidatures;
D’ailleurs, le travail de coulisse a bel et bien commencé. “Il faudra d’abord avoir un plébiscite au sein de la Kasma avant d’arriver jusqu’à la mouhafada”, nous explique l’un d’eux qui veut représenter le versant sud-ouest de la wilaya. Si le FLN mise beaucoup sur cette élections qui veut profiter du boycott du FFS, il existe aussi d’autres partis qui briguent les postes de la wilaya de Tizi-Ouzou au sein de l’Assemblée populaire nationale. Selon les observateurs de la scène politique locale, des partis, jusque-là, qui n’ont pas de sièges parcourent le territoire de la wilaya en vue de constituer leurs listes. Du RCD en passant par le PT jusqu’au MPR d’Abdelkader Merbah, convoitent ces places à l’APN. Certains partis à défaut de militants, se rabattent sur les dissidents du FFS et du RCD et surtout veulent puiser leurs candidats dans le mouvement citoyen, et plus explicitement, des dissidents qui ne sont ni dialoguistes ni anti-dialoguistes. En d’autres termes la Kabylie est devenue un terrain de chasse pour tous. Certains partis tel le FNA se propose d’être l’interlocuteur et l’alternative dans cette région en marge de développement.
La course à l’hémicycle s’annonce passionnante. Les appétits s’aiguisent; Seulement faudra-t-il le souligner, cette fois-ci, l’on se demande si la Kabylie saura choisir ses représentants.
En 2002, la représentation kabyle a été frustrante. Comment va voter la Kabylie ? Telle est la question qui n’aura de réponse qu’après le 17 mai prochain.
Amar Ouramdane