La 4e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, qui se tient actuellement dans la capitale suisse, a vu la participation du ministre des Relations avec le Parlement, M. Abdelaziz Ziari. C’est ce qu’a indiqué un communiqué de son département ministriel, repris hier par l’APS. Le représentant de notre pays a insisté à ce que certte institution mondiale « ne doit pas être en rupture avec les réalités si affligeantes de plus de la moitié de l’humanité, ballottée entre la pauvreté, la précarité, les pandémies et les incertitudes du lendemain « . « Les droits de l’homme sont et doivent demeurer le patrimoine de l’humanité. Ils ne sont la propriété d’aucune civilisation, d’aucune religion, d’aucune région et encore moins d’aucune nation que ce soit « , a-t-il martelé. S’agissant des positions de l’Algérie vis-à-vis de ces homologues étrangers, il a tenu à rappeler « que l’Algérie a eu l’honneur de coordonner la position africaine au cours de cette première année de mise en place du Conseil et a tenu à être le fidéle interprète d’une volonté de l’Afrique de faire entendre sa voix en tant que partenaire actif ».
Concernant la situation des droits de l’homme en Algérie, M. Ziari a rappelé que ces droits « sont plus qu’une déclaration de principes. Ce sont des libertés exercées au quotidien (…) « . Dans le même contexte, il précisera que l’Algérie « est devenue partie aux principaux instruments universels de droits de l’homme, le dernier en date signé à Paris (France) en février dernier ainsi que la Convention internationale sur les disparitions forcées ». Ces accords s’inscrivent, selon Ziari, dans le sillage de la mise en oeuvre de la Charte pour la paix et la réconciliation nationale, approuvée par référendum en septembre 2005. A propos de cette dernière, le ministre des Relations avec le Parlement, a fait savoir que « l’Algérie entend souligner, d’une part, qu’elle s’associe à la dynamique universelle de prévention de ce phénomène et que, d’autre part, elle donnera à ce traité plein effet dans sa législation interne pour sanctionner à l’avenir de telles pratiques ». S’agissant de l’organisation des prochaines éléctions législatives, le ministre a indiqué qu’il s’agit « d’une occasion renouvelée pour approfondir le processus démocratique désormais irréversible en Algérie ». « Les avances trés satisfaisantes de l’Algérie sont en réalité des bases de renouveau initiées par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika depuis 1999, à travers son initiative basée sur la concorde civile et la paix et la reconciliation nationale « , a-t-il conclu.
Salah Benreguiaa
