L’électricité… par intermittence

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Le village d’Aït Mendès, dans la commune de Boghni, vit depuis quelques semaines sous l’emprise permanente des coupures du courant électrique. Selon Belkacem Mohamed, membre du comité du village, plusieurs réclamations ont été adressées aux services concernés afin de mettre fin à ce calvaire, mais en vain.

Ces coupures à répétition ne sont pas une “fatalité”, elles seraient dues, selon les habitants à la mauvaise gestion du réseau par les responsables de Sonelgaz lesquels n’arrivent pas à résoudre définitivement le problème de surcharge du transformateur, notamment en hiver. De sorte que les quartiers du village ne disposent d’électricité que par intermittence.

“Durant tout un mois, j’ai comptabilisé une dizaine de journées d’électricité” se plaindra un de ces habitants, précisant que cette situation est “intolérable et inacceptable”. “D’autant plus que sa solution est simple et ne nécessite que de la bonne volonté de la part des responsables de Sonelgaz”.

Les habitants d’Aït-Mendes se disent être en droit de revendiquer l’électricité “tous les jours pour tous les quartiers”, comme tout le monde, d’autant plus que Sonelgaz de son côté, n’hésite jamais, au moindre retard de paiement d’une facture, à procéder à la coupure d’électricité. “Pour rétablir l’électricité, il faut payer la facture, en plus d’une “pénalité” de retard, de 300 DA”, souligne-t-on. Les villageois d’Aït-Mendes qui espèrent ne plus avoir à subir des hivers sans électricité, laissent entendre qu’au cas où Sonelgaz n’interviendrait pas dans les meilleurs délais, ils pourraient radicaliser leur action, par le non-paiement des factures à venir.

Ali Khalfa

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