Le système d’irrigation par goutte à goutte introduit dans le pays dans les années 80 et que l’institut spécialisé de Tessala El Merdja de Boufarik a vulgarisé tant bien que mal en milieu du personnel activant dans les domaines autogérés, demeure jusqu’à présent la grande inconnue des professionnels rattachés au travail de la terre.
C’est vers 99/2000, dans le cadre des dispositifs FNDRA, PNDA et autres, que des mesures incitatives avaient porté sur l’encouragement et le développement de cette petite irrigation, la rendant même inévitable en raison des forts débits d’eau pompés inutilement des nappes. La plante n’en profite que d’une partie, l’autre va dans la nature. Aomar, ainsi que dans toute la région, on garde toujours l’ancienne méthode, la croyant unique et plus rentable.
Un forage au débit de 120l/seconde, fournit jusqu’à 430 m3/heure à la parcelle irriguée.
Dans les tests réalisés par l’institut de Tessala El Merdja, il est indiqué avec précision que le 4l/jour offert à l’arbre par la méthode du “goutte à goutte” répondent suffisamment à la demande journalière du plant.
Le système est simple, un groupe moto pompe alimente un réservoir raccordé à la parcelle par une tuyauterie comprenant des gicleurs, lesquels arrosent en eau et en engrais la parcelle.
Le matériel du système goutte à goutte est formé essentiellement d’un réservoir et d’une tuyauterie en matière plastique, mais que le coût au mètre linéaire pratiqué par quelques établissements privés avoisine les 100 000 DA/hectare, rend indécis l’agriculteur, quant à l’option pour ce type d’irrigation.
En plus de l’économie d’eau, les frais conséquents engendrés par un emploi permanent d’une main d’œuvre dans le type d’arrosage par rigole, aspersion et par pivot, diminuent considérablement avec le système d’irrigation par goutte à goutte.
A. Chérif
