“J’en peux plus, je m’en vais !”

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DDK : Ce n’est donc point une rumeur, cette histoire de démission ?

Amar Sadoun : Non ! Ce n’est pas une rumeur, c’est bien une réalité. A vrai dire c’est depuis le dernier match face à L’OCAD que j’ai pris la ferme décision de partir.

Pouvons-nous connaître les raisons qui vous ont poussé à claquer la porte ?

Ecoutez, cela fait huit longues années que j’exerce à l’IRBSET. Je l’ai fait par passion pour le football et par amour pour ma commune et figurez-vous que je n’ai pas touché un sou. Tout le travail que j’ai effectué est bénévole. Pour ma part je m’en fous, mais à voir mes athlètes ne disposant même pas de souliers…

Devrions-nous comprendre que c’est pour une histoire d’argent que vous démissionnez ?

Dois-je vous rappeler que me concernant, je suis bénévole et je l’ai accepté et donc ce n’est pas le cas. Ce n’est pas pour de l’argent que je m’en vais.

Mais l’équipe en a cruellement besoin. Comment voulez-vous motiver les joueurs alors qu’on est incapable de leur fournir les moyens les plus élémentaires pour la pratique footballistique. Qu’on dote ce club des moyens matériels et financiers, si l’on veut jouer les premiers rôles et accéder aux divisions supérieures.

N’avez-vous pas un pincement au cœur en quittant le club après 8 ans d’exercice ?

Evidemment, ce n’est pas de gaieté de cœur que je m’en vais. Mais sachez bien que j’ai également des obligations familiales et professionnelles.

Votre décision est irrévocable ?

Je n’en peux plus, je m’en vais, mais disons qu’il ne faut jamais dire “jamais”.

Un dernier mot ?

Bon courage à l’IRBSET et merci à vous !

Entretien réalisé par Idir Lounès

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