Quel sort pour les chalets ?

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“A longue échéance, tous les chalets seront éradiqués, et les sites seront restitués à l’agriculture ou bien destinés aux promoteurs immobiliers, ou encore récupérés comme réserves foncières”, soulignera le premier magistrat de la wilaya, lors de son point de presse tenu hier sur le bilan relatif à la gestion des effets du séisme du 21 mai 2003.En effet, si l’on considère que la durée de location de chalets est limitée à 18 mois pour les sinistrés qui ont opté pour l’acquisition de logements moyennant une aide de l’Etat de l’ordre de 1 million de dinars, et jusqu’au relogement pour les autres, il n’en demeure pas moins que toutes ces maisonnettes exiguës et ne dépassant pas les 40 m2, seront théoriquement évacuées à moins que les pouvoirs publics ne décident d’en faire la reconversion vers le social comme suggéré ici et là, notamment du côté des APC, qui croient devoir saisir cette opportunité comme moyen de lutte contre l’habitat précaire et du coup, récupérer l’assiette foncière. Dans le sens de l’avis du wali, les meilleurs terrains sont occupés par les sites des chalets. Toutefois, toujours selon le conférencier, en l’occurrence M. Ali Bederci, l’ouverture de ce dossier est d’ores et déjà à l’ordre du jour au niveau du gouvernement, et devra connaître en principe un traitement progressif.Enfin, outre que c’est chalets sont exposés aux fonds marins à l’image des sites de Boumerdès, Zemmouri et d’autres, ces sites de recasement au nombre de 100 dont la réalisation comprenant (VRD, AEP, assainissement, électricité) représente selon les estimations de la wilaya l’équivale de la viabilisation d’une ville de 100.000 habitants et ne sont que provisoires.

Saïd B.

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