Deux ravins menacent constamment le sud de la ville

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A travers l’antiquité, nos ancêtres avaient pris les collines comme lieux privilégies pour bâtir leurs demeures. C’était pour des raisons sécuritaires au sens large du mot. D’ailleurs, même les occupants français ont récidivé l’expérience, lors du transfèrt du siège de la commune de la région “Nat Mansur” à M’chedallah en 1925. Après l’indépendance, au lieu d’orienter l’extension de la ville vers le nord, plusieurs localités ont été édifiées en aval. Et, en absence des moyens de drainage (collecteurs), ces faubourgs et même les terres agricoles sont constamment exposés aux dangers d’inondations occasionnées par le débordement des eaux pluviales. Deux ravins, qui trouvent leurs origines au nord-est et au nord-ouest, sont les véritables sources du danger. Il s’agit plus précisément “d’Ighzer Laouvz”, et “d’Ighzer Ubbatoir”. En effet, à chaque averse, les habitants des localités “Caps”, “Zouzamen”, “Ughazi”, et les deux lycées “Zuzamen” et “Ben Badis” sont en état d’alerte.Ils avaient même essuyé des dommages plus ou moins sérieux, à maintes reprises. C’était le cas notamment, en mars 2003.Tout de même, une étude d’un projet de traitement du débordement de ces deux ravins a été normalement lancée depuis bien longtemps, mais sa concrétisation sur le terrain tarde à voir le jour. Il était question du drainage de ces eaux vers l’oued “El Sahel”, ou vers l’oued “Ouakur”.

Farid A.

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