Combien de fois les citoyens des villages d’Idouchoutène et de Tamdikt pour ne citer que ce derniers ont demandé la mise en service de l’annexe administrative de leur village.
Effectivement, ces citoyens manifestent contre le service public pour les désagréments en allant jusqu’au chef-lieu Tighilt Bougeni distant de leur localité de quelque quinze kilomètres pour délivrer une fiche familiale. Or, une antenne de mairie, réalisée à Idouchoutène à la fin des années 80 est à l’abandon. Pour en savoir plus sur l’état de cette annexe qui a englouti des millions de centimes au moment où l’APC souffrait de tous les manques, nous nous sommes rapprochés du maire de M’kira. Ce dernier nous a fait savoir que la wilaya a accordé une enveloppe de 160 millions de centimes pour la réhabilitation de cet édifice. Selon les habitants des villages voisins de cette annexe, c’est le laisser-aller dans le travail, qui a fait que cette antenne de mairie se trouve dans un état de délabrement avancé. Toutes les persiennes ont été arrachées. Peinture entièrement noircie aussi bien par les intempéries que par agissements des jeunes qui passent leurs nuits à l’intérieur en guise de refuge suite à l’absence de toute autre infrastructure.
Le P/APC nous a appris que des travaux seront lancés dès que l’entreprise réalisatrice sera désignée. “Il faudrait attendre toutes les procédures concernant les marchés”, a ajouté une autre source locale. En tout cas, la réhabilitation de cette annexe sera un pas pour rapprocher l’administration du citoyen.
D’ailleurs, telle a été la finalité de cette décentralisation locale prônée au début des années 80. Il est à souligner que de tels services sont opérationnels dans les villages du sud de la wilaya. On citera celle de Tafoughalt dans la commune d’Aït Yahia Moussa, celle d’Ait Itchir à Tizi Ghennif, et celle de Boumahni à Aïn Zaouia.
Amar Ouramdane
