Selon le quotidien arabophone El Khabar, les enquêtes menées par la section de recherche auprès de la gendarmerie à Alger portent sur le trafique dépassant les 400 camions et voitures avec de fausses cartes grises, volés en Europe et introduits avec complicité en Algérie via la frontière marocaine. Ainsi, c’est ces même camions qui ont servi aux attentas à l’explosif du 30 octobre dernier à Réghaïa et Dargana dans la banlieue d’Alger. Les cartes grises libérées de ces engins ont été établies à la daïra de Baraki et d’Alger. Il s’agit d’une chaîne de trafiquants allant du vol au transfert jusqu’à la vente de véhicules. Si par le passé, ces opérations portent sur le trafic de voitures de sport avec des moyens généralement modestes, ces quatre dernières années par contre, ont été particulièrement marquées par une intensification des opérations et une sophistication des moyens de transfert, de régularisation et de vente qui rend difficiles les opérations de démantèlement et de repérage des réseaux spécialisés en la matière.
R. N.