A Fréha, les employés dans le cadre de l’ESIL (Emploi salarial d’initiative locale, ne sont pas au bout de leurs misères, plus de quatre ans après le lancement de ce programme par le pouvoir public.
Et pour cause ceux-ci se voient souvent contraints d’attendre plusieurs mois pour toucher un ou deux salaires, comme il est d’ailleurs le cas actuellement. Ces employés, un peu plus d’une soixantaine que compte la commune assurant de fonctions qui leurs sont attribuées dans un ou autre établissement étatique, n’ont pas encore touché leurs paies du mois de novembre dernier !
Cette situation n’est en somme pas propre à la commune de Fréha. Toutes les municipalités de la daïra d’Azazga, nous dit-on, sont confrontées au même problème. Le blocage se situerait en fait, croit-on savoir, au niveau de la trésorerie de ladite daïra.
La Direction d’emploi de la wilaya (DEW) qui gère cette fonction aurait procédé au virement de ces salaires. Les services sociaux des différentes communes, du moins celle de Fréha, ont accompli de leurs parts, leurs tâches dans cette procédure. Ils ont les décisions de paiement à leur niveau et n’attendent que le feu vert du Trésor pour procéder à ce fameux paiement. C’est en tous cas ce qu’on nous a expliqués du côté de Fréha. Quoi qu’il en soit, l’attente de ces recrutés de l’ESIL n’a que trop duré et une solution définitive est vivement souhaitée. “Nous voulons que notre situation soit régularisée une bonne fois pour toute, car c’”est le même problème qui se répète à chaque fois, nous ne demandons qu’à être payés régulièrement comme tout le monde”, nous dit un de ces employés lesquels n’ont pourtant pas hésité à sauter sur l’occasion de se faire embaucher croyant enfin trouver un travail digne. Ils sont pour la pluspart des licenciés. En découvrant toutes ces conditions, certains ont fini par rendre le tablier, les autres plus accrocheurs ont tenu bon… même pour un salaire ne dépassant pas les 2700 DA le mois. C’est en fait ce salaire que ces employés doivent attendre des mois durant. Ils toucheront 2700 DA pour un travail plein de 8 heures par jour pour une semaine de 5 jours. Le comble donc, c’est qu’ils ne les touchent pas à temps. Ils sont pourtant considérés et recensés comme des salaires à part entière. Il leur suffit peut-être d’avoir bénéficié d’une déclaration aux assurances ? “J’avoue que dans l’état actuel, des choses je ne sais pas où me situer”, nous dit encore un autre de ces salaires. En somme, un effort supplémentaire des pouvoirs publics pour donner un peu plus de conviction à cet ambitieux programme initié pour absorber le taux de chômage, ne fera que du bien à ces centaines de recrutés. Pour l’instant, c’est la trésorerie d’Azazga mise à l’index pour être derrière ce blocage actuel qui doit accélérer le paiement, c’est : travailleurs de l’ESIL de la daïra d’Azazga qui attendent impatiemment leurs salaires. Alors…
M. O. B.