Tentative d’incendie du siège du FNIC à Tizi Ouzou

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l Le siège du Front national des indépendants pour la concorde (FNIC) de Tizi Ouzou a connu une tentative d’incendie dans la nuit de jeudi à vendredi, aux environs de 1h du matin. A en croire le témoignage du représentant de ce parti et néanmoins tête de liste pour les prochaines législatives, Kamel Talbi, les incendiaires ont usé de deux pneus qu’ils ont placés devant la porte du local qui fait office du siège de son parti avant d’y mettre le feu. Un jeune qui se trouvait à l’intérieur, recruté par le FNIC pour assurer la garde du local, a failli être asphyxié par la grosse fumée noire que dégageaient les pneus en feu, si ce n’était son réflexe d’alerter, via son téléphone portable, son employeur.  » Il était 1h du matin quant on a quitté les lieux, un ami et moi. Un quart d’heure plus tard, je suis alerté par le jeune gardien du local qui me suppliait d’intervenir en m’expliquant que le siège a pris feu de l’extérieur. Dès mon arrivée sur les lieux, moins de cinq minutes plus tard, je découvre deux pneus pris par un feu qui commençait à se répandre également à l’intérieur du local. La porte est, comme vous le voyez, est partiellement ravagée par les flammes. Si ce n’était mon réflexe de dégager les objets en feu, le gardien aurait certainement péri par asphyxie « , témoigne Kamel Talbi. Celui-ci nous explique qu’il a alerté la police qui est venue dresser un P.V quelques minutes après. Une enquête est ouverte au niveau du commissariat de la ville pour débusquer les auteurs de cet acte et déterminer ses tenants et les aboutissants de l’affaire. Le FNIC, ex-RUN (Rassemblement pour l’union national) agrée en 1992 qui a présenté sa liste de candidatures aux législatives le 17 mai prochain, a été finalement débouté par le wali de Tizi Ouzou, le 8 avril dernier pour n’avoir pas rempli les conditions énoncées à l’article 107 de la loi organique relative aux élections. Chose que conteste, bien sûr, le FNIC et déclare  » être victime d’une décision d’ordre politique « .  » Nous sommes outrés et consternés par la manière avec laquelle notre liste a été refusée. Il s’agit en fait, d’un abus de pouvoir clair et net envers notre parti (…) cependant, nous avons expliqué dans notre requête adressée en référé auprès de la cour de Tizi Ouzou, datant du 08/04/2007 que nous sommes conformes aux points qui figurent dans l’article 107,  » ont déclaré les représentants du FNIC. Celui précise, par ailleurs, que la décision de justice a été négative avec la mention  » réclamation non fondée « , que Kamel Talbi dit ne rien comprendre dans cette affaire, puisqu’il estime être convaincu que l’ensemble des candidats figurant sur la liste qu’il chapeaute est conforme aux exigences énoncées par la loi organique

n° 07-97 du 6 mars 1997, relative au régime électoral. Alors que la décision du tribunal administratif, saisie par le parti en référé, sera rendue demain, le FNIC ose espérer un dénouement en sa faveur tout  » en laissant le soin aux hautes autorités nationales d’analyser et d’interpréter le but de cette décision si gravissime. »

M.A.T.

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