Risque d’éboulements

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Le retour du beau temps depuis mercredi dernier, confirmé d’ailleurs par les services de la météo, entraînerait comme d’habitude, des éboulements, glissements de terrains et autres chutes de pierres dès que la surface de la terre commencerait à gonfler sous l’effet de la chaleur, un phénomène connu des géologues et des physiciens, ce qui produit un mouvement des terres sauvent spectaculaire particulièrement en montagne ou en terrains accidentés à l’exemple de ce qui s’est produit en 1994 au lieudit Izerouel en haute montagne à proximité de l’ancien village Ivalvaren dans la commune de Saharidj où un pan entier de la partie sud de cette montagne s’est détaché après une puisante déflagration suivi d’un bruit infernal provoquant une indescriptible panique chez les citoyens du centre de la même commune qui ont quitté leurs maisons croyant à une… fin du monde.

A noter au passage que ce rare phénomène n’a suscité aucun intérêt ni curiosité des services concernés ni encore moins des autorités locales de l’époque. Avec un taux de pluviométrie jamais enregistré dans la région durant presque deux semaines, d’autres manifestations naturelles de ce genre ne sont pas à exclure ainsi que d’autres risques d’éboulement le long des routes de montagnes des glissements qui surviennent subitement et a tout moment d’où la nécessité a tous les usagers des routes de montagne en Kabylie d’user de prudence et de rester vigilants pour éviter ce genre de surprises fréquentes. Cette période du mois d’avril jusqu’à la fin mai, toutes les routes doivent faire objet d’une surveillance continue ainsi que des inspections des points sensibles par les services des travaux publics et ainsi que des inspections des points sensibles par les services des travaux publics et ceux chargés de la sécurité des routiers. A l’heure actuelle des glissements de terrains se sont produits le long de la RN30 occasionnant des dégâts considérables surtout concernant les fossés d’évacuation des eaux de pluie complètement bouchés et hors d’usage, ces détériorations prennent de l’ampleur au fur et à mesure qu’on remonte vers le col de Tizi N’koulal et cela sans citer les chemins vicineux que compte la commune de Saharidj qui ont subi les mêmes dégâts, ainsi que de la totalité des nombreuses pistes agricoles, ces pistes sont complètement détruites par les crues des ravins qu’elles traversent, aucun ouvrage n’a résisté à la furie des eaux, c’est une authentique “remise à l’état original des lieux” à laquelle se sont attelées ces pluies torrentielles. C’est la nature qui reprend ses droits après maintes agressions catastrophiques de l’homme civilisé qui dépasse de très loin en matière de destruction de la nature, l’œuvre de l’homme des… cavernes.

Omar Soualah

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