L’objectif de l’Algérie, qui est parmi les tout premiers exportateurs de GNL au monde, est de faire connaître à tous les professionnels du secteur, lors du prochain congrès qui se déroulera à Alger, le rôle important qu’elle joue dans l’industrie du GNL », a déclaré notre ministre de l’Energie et des Mines, Chakib Khelil, à propos de la tenue en l’Algérie du prochain congrès international du gaz naturel liquéfié (GNL-16) en 2010. Selon les experts en la matière, cet évènement mondial, reflétera, à coup sûr, le « rôle important » que joue notre pays dans l’industrie du GNL. L’Algérie, sera « beaucoup plus présente » d’ici 2010 dans le marché gazier mondial, ajoute Khelil, et ce, grâce aux deux unités que la Société nationale des hydrocarbures, Sonatrach, est en train de réaliser à Skikda et Arzew. « L’importance de ce rôle est également ratifiée par les grands projets de gazoducs qui ont été mis en marche ou en voie de l’être, tels que le Medgaz, qui entrera en service en 2010 pour exporter de grandes quantités de gaz », a-t-il dit. « Eu égard précisément à ce rôle, nous prévoyons que le nombre de participants au GNL-16 d’Alger soit supérieur à 4.000 (chiffre enregistré au congrès de Barcelone) », a-t-il encore ajouté. A une question relative à un éventuel relèvement du plafond de production de l’Opep, l’ex-SG de cette entité a rappelé que lors de la rencontre de l’organisation des pays exportateurs de pétrole à Vienne, il avait été convenu qu’il n’y aurait pas de réunion en juin prochain, tenant compte, a-t-il relevé, de la stabilité du marché. « Nous nous attendions à ce que les prix baissent, mais ils ont continué à être stables en raison de facteurs géopolitiques. Il y a aussi le dossier nucléaire iranien. Tout cela s’est répercuté sur les prix qui ont enregistré une hausse de 10 à 15 dollars », a-t-il justifié. Même les élections au Nigeria ont eu, selon Khelil, des répercussions négatives sur la production, se traduisant par une augmentation des prix. Enfin, Khelil a levé tous équivoque, sur cette question, en déclarant qu’il n’y aura pas de la part de l’Opep une décision d’augmenter la production, car il y en a suffisamment sur le marché et il y a un équilibre entre la demande et l’offre. « Le niveau des prix pour l’Opep est satisfaisant et nous nous attendons à ce que ces prix se maintiennent à leur niveau actuel jusqu’à la fin de l’année », a-t-il tranché.
Salah Ben.