La souveraineté nationale en campagne

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La salle Erriche de Bouira est entrée en campagne hier. Et c’est à Louiza Hannoune qu’elle ouvrira ses portes en premier pour lui permettre de défendre les candidats de son parti. A peine avait-elle salué ses militants et les citoyens, qu’elle demandait après le jeune homme, qui lors de son dernier passage lui avait hurlait de la salle : «nous voulons nous marier Louiza ! ».

C’était une manière comme une autre d’entrer en matière pour focaliser son discours sur les dangers de la privatisation dont celui qu’elle juge être le plu grand risque : « perdre la souveraineté de la nation ». Le licenciement des travailleurs était un autre sujet qui lui tenait à cœur et qu’elle estime réglable, pour peu que l’on arrête de privatiser et d’aider les entreprises publiques en difficultés.

A propos des travailleurs qui n’ont pas perçu leurs salaires depuis des mois, elle dira qu’elle avait interpellé le chef du gouvernement sur la question et que ce dernier lui aurait répondu qu’il avait chargé son ministre de régler les arriérés des travailleurs. Ce qui a permis à la présidente du P.T d’interroger : «combien y a-t-il d’Etats dans l’Etat ? » Une interrogation qu’elle reprendra, notamment lorsqu’elle aborde son sujet favori : la nationalisation des hydrocarbures.

De fil en aiguille et s’efforçant d’établir un lien entre les attentats du 11 Avril et les intérêts que suscite le pétrole algérien, l‘oratrice laissera entendre que les opérations kamikazes ne peuvent pas être l’œuvre d’algériens. Sans dire directement qui est ou qui sont derrière les attentats, la responsable du P.T se contentera de laisser entendre que cela à un rapport avec le Sud.

T.O.A.

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