Aide à l’habitat rural, le parcours du combattant

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Les nombreux bénéficiaires de l’aide à l’habitat rural (autoconstruction) n’arrivent plus à cacher leur grogne face à ce qu’ils considérant comme étant de l’ingratitude et du mépris de la part d’au moins deux organismes que sont le CNL et la BADR. Pour les autocontructeurs de la daïra de Maâtkas, c’est surtout l’agence BADR des Ouadhias qui est mis, à l’index. “Honnêtement, c’est de l’aberration, avec mon chèque de la CNL qui est sensé être payé sur le champ, cette agence bancaire me fixe un rendez-vous de plusieurs semaines, voire des mois ! dira l’un d’eux. En effet, ces pauvres citoyens n’arrivent plus à comprendre comment ne puissent-ils pas avoir leurs liquidités une fois leurs chèque signés par la CNL. “On s’en fiche des contraintes techniques de la BADR, nous voulons avoir notre argent sur le champ ! ” diront deux bénéficiaires en colère. Cela ne se passe effectivement que chez nous où une banque donne des échéances aux citoyens pour avoir leurs dûs.

Par ailleurs, nos interlocuteurs qui ont contacté nos services n’ont pas manqué de tirer à boulets rouges également sur la CNL qui tarde à établir les chèques une fois les “tranches” signées par la DLEP. “Cela fait plusieurs semaines que le SLEP de Maâtkas a établi l’attachement et j’attends toujours mon chèque CNL ! ”, affirmera encore un autoconstructeur.

C’est dire que c’est un véritable parcours de combattant que d’avoir son assistance financière étatique. Et c’est tout le monde parmi les centaines de bénéficiaires de l’aide à l’habitat rural, qui sont unanimes à dénoncer les lenteurs de la BADR des Ouadhias et de la CNL de Tizi Ouzou. En tous cas, on croit savoir qu’une requête collective serait adressée au directeur général de la BADR à Alger, mais aussi à celui de la CNL. Nous y reviendrons.

Idir Lounès

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