La Journée mondiale de la presse, célébrée chaque année le 3 mai, n’a pas laissé, pas mal, d’organisations et institutions indifférentes. A cet effet, plusieurs communiqués émanant de celles-ci sont parvenus, hier, à notre rédaction, où ils tiennent à marquer leur solidarité avec les hommes de plume. La direction générale de la Sûreté nationale, a, via leur correspondance, indiqué que » la liberté de la presse, concrète et présente en Algérie, malgré quelques dérapages, contribue grandement à la bonne gouvernance de nos dirigeants. » Pour la DGSN, cette presse nationale, devient de plus en plus, par la qualité de ses publications, un pilier de développement et d’éducation de la population. Pour sa part, l’Union générale des travailleurs algériens, a tenu à rendre hommage aux journalistes qui ont donné leur vie pour » la sauvegarde des valeurs républicaines et l’épanouissement de la démocratie « . Dans un long communiqué, beaucoup plus critique, la Ligue algérienne pour la défense des droits de l’homme, a passé au peigne fin la situation de la presse algérienne. De la monopolisation du pouvoir politique des médias lourds, à l’interdiction d’entrée aux quelques journalistes étrangers, la LADDH, a souligné que « le délit de presse met la pression sur les journalistes qui développent des mécanismes d’auto-censure pour échapper à la machine de répression judiciaire. » Pour elle, » les sources d’informations sont verrouillées et leur accès est rigoureusement contrôlé (…) ». Les rédacteurs de ce communiqué, ont tenu à rappeler le gouvernement algérien » à respecter les conventions et pactes internationaux qu’il a ratifiés en matière de liberté de la presse et d’expression » avant d’ajouter » la dépénalisation des délits de presse demeurent des revendications pressentes de la LADDH à satisfaire. »
Salah. B.