Poursuite du démantèlement des réseaux de l’ex-GSPC

Partager

Poursuivant leur traque des filières clandestines de l’ex-GSPC, particulièrement à l’est de Boumerdès, où les capacités de nuisance de l’islamisme restent importantes, les services de sécurité ont procédé, ces jours-ci, à l’arrestation d’au moins six individus fortement suspectés d’adhésion à l’organisation terroriste sus-mentionnée.

Opérée par la police judiciaire, le week-end dernier, aux alentours de Bordj Ménaïel, une rafle aura permis de mettre la main sur trois jeunes soupçonnés d’accointances avec la faction locale de l’ex-GSPC. Agés entre 23 et 32 ans, les mis en cause ont été auditionnés, a-t-on appris. Ayant eu vent de cette rafle, un autre individu âgé de 30 ans et répondant aux initiales F. H. a pris la fuite en direction des maquis, a-t-on signalé.

Cet individu originaire de Legata, un village qui n’a jamais été à l’abri des exactions de l’islamisme, a déjà écopé, l’année passée, d’une peine de prison de trois ans pour soutien à groupe terroriste. Il y a moins de dix jours, trois autres jeunes ont été interpellés par la police judiciaire à Thénia, pour motif de soutien à l’islamisme armé. Leur arrestation a eu lieu, a-t-on indiqué, juste après le dernier rapt terroriste ayant eu pour théâtre cette ville, la veille du premier mai 2007. La victime de cet enlèvement, qui est le frère d’un entrepreneur, n’est pas encore relâchée par ses ravisseurs. Certaines sources laissent entendre que les terroristes exigent une rançon dépassant 2 milliards de centimes en échange de la libération de l’otage.

Salim Haddou

Partager