Quadrillage des principaux maquis et traque des filières de l’ex-GSPC

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l Cinq jours après l’opération de ratissage dans les maquis de Bouzegza où elles ont également intensément pilonné à l’arme lourde trois tanières de l’ex-GSPC (préalablement circonscrites), les forces locales de sécurité ont orienté hier, leur logistique vers les zones sensibles de Si-Mustapha et Zemmouri, 20 km à l’est de Boumerdès.

D’importants convois militaires se sont redéployés, en effet, ce mercredi, au niveau des maquis de Ouled Boubhar et Ouled Khlif.

Si pour l’instant, aucun bilan n’a filtré sur les résultats de cet engagement, l’on apprend, chose importante que celui-ci a été précédé de l’arrestation de quatre individus fortement suspectés d’accointances, avec la faction locale de l’islamisme armé.

A Si-Mustapha particulièrement, tout le monde s’accorde à dire que le terrorisme n’aurait pas survécu sans les différents réseaux de soutien tissés dans la région. Une véritable toile d’araignée terroriste qui prépare aux commandos locaux d’El Qaïda, le terrain pour d’éventuels attentats, en plus de la désignation des personnes à racketter.

Et exploitant, sans doute, des aveux soutirés aux individus récemment interpellés pour le motif précité, les forces de l’ANP ont passé hier encore au peigne fin les maquis coincés entre Si-Mustapha et Zemmouri. Le va-et-vient des militaires dans cette contrée – s’ajoutant à l’installation d’un campement de l’ANP au niveau d’un coin stratégique – redonne espoir à la population puisqu’il permet de réduire, tout au moins, la mobilité des hordes sanguinaires. La présente pression militaire peut aussi contraindre, a-t-on analysé, de nombreux terroristes à fausser compagnie à leurs acolytes. Le cas échéant, puisque la lutte anti-terroriste est loin d’être terminée, les serriates de l’organisation sanguinaire locale d’El Qaïda seront éliminées graduellement, méthodiquement, les unes après les autres.

Salim Haddou

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