l Alors que les forces de sécurité poursuivent sans répit leur ratissage dans différentes zones sensibles de Kabylie, l’hydre islamiste à planifié, avant-hier en fin d’après-midi, un attentat terroriste qui a coûté la vie à un patriote dans la commune de Chabet El Ameur, 40 km au sud-est de Boumerdès. Cet énième acte brutal s’est produit, a-t-on précisé aux environs de 19 h non loin du douar Iaâzaven, proche du maquis d’Ouled Boudoukhane.
Le nommé Menouar Boumezrag, âgé de 65 ans et membre du groupe local de légitime défense rejoignait à cet instant précis, sa femme qui faisait paître ses moutons, en lisière du douar, lorsqu’il fut surpris par les rafales meurtrières d’un groupuscule de terroristes. La victime a rendu l’âme avant son évacuation vers l’hôpital de la circonscription, a-t-on ajouté. Selon le témoignage des riverains, les terroristes qui ont diaboliquement planifié leur coup, ont pris la fuite à bord d’un véhicule.
L’acte brutal ciblant ce résistant, père de sept enfants, selon nos informations, est diaboliquement conçu pour faire diversion au moment où d’importants contingents de l’armée sont sur le pied de guerre tant dans les maquis avoisinants de Ouanougha, qu’à Oued Ksari, précisément Ath Yahia Moussa, ou dans les monts s’étendant de Tigzirt à Azeffoun.
Selon les observateurs locaux de la scène sécuritaire, c’est le début d’une offensive générale avec comme principal objectif; en finir avec la soldatesque d’El Qaïda, écumant la Kabylie. Avant-hier, on annonçait l’encerclement d’un massif forestier, près d’Ath Rahmoune, proche de Oued Ksari. Là, on avait au bas mot éliminé huit terroristes en plus de la capture d’un émir de serriate sanguinaire en moins de cinq jours. Et dans le même temps, un contingent de l’ANP qui a déploré huit morts dans ses rangs, a abattu deux terroristes à Ouanougha. Une zone où l’engagement militaire aura permis aussi de récupérer un important arsenal de guerre composé de deux kalachnikovs, des émetteur-récepteurs radio, trois groupes électrogènes et des produits entrant dans la fabrication d’explosifs. L’armée accomplit, en fait, un travail de titan puisqu’elle vient d’investir encore une fois les coins de montagne coincés entre Tigzirt et Azzefoun. Nos sources expliquent que ce redéploiement est surtout dicté par le souci d’empêcher la mobilité des hordes sanguinaires, notamment en cette période électorale. L’on appréhende de toute apparence des coups brutaux lors de ce scrutin, d’autant que l’ex-GSPC a appelé, selon un communiqué non authentifié, au boycott de ces législatives. Les services de sécurité qui ont neutralisé deux “émirs” de cette organisation islamiste, en plus d’une vingtaine d’autres terroristes, se redéploient également en zone urbaine pour démasquer les nouveaux réseaux de l’ex-GSPC. La lutte anti-terroriste sera poursuivie sans faiblesse, a-t-on affirmé, particulièrement en zone semi-rurale.
Salim Haddou