L’eau se fait désirer

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l Rappelons l’année de la grande pénurie d’eau vécue en 1994, rappelle celle qui est vécue depuis quelques semaines par les villageois d’Ath Hammad ne manque pas de se soulever des questions sur les raisons de cet état de fait au moment où l’eau coule à flot dans tous les ravins en cette période printanière. En effet, cela fait déjà un bon bout de temps que le liquide vital est rationné, et donnant lieu à de vives polémiques dans ce village livré à tous les maux. Manque de considération ou laisser aller ? les citoyens ne trouvent point à redire, puisque cette situation tend à s’inscrire indubitablement dans la durée. Ainsi, la nécessité du renforcement du réseau d’alimentation en eau potable de ce village devient indubitable, et ce avec en prime abord la réfection, si non la rénovation de fond en comble de toute la tuyauterie desservant le village. L’on a, certes, appris qu’un projet de captage des sources de montagne est déjà mis en perspective, mais il demeure que la situation urge pour que celui-là voie le jour.

Cela dit, les responsables concernés ne doivent pas perdre de vue les conséquences d’une telle pénurie qui, si elle arrive à s’inscrire dans la durée, risque bien de provoquer des problèmes, pour le moins imprévisibles. La pénurie de 1994 n’est qu’un exemple qu’il faut bien méditer pour éviter une telle crise dont les conséquences ne seront que néfastes.

L. Khaber

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