Des ouvrages d’art largement déclassés

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l S’il est de notoriété publique que le réseau routier de la wilaya ne répond plus à aucune norme, du fait du développement et de la densification du parc roulant et d’un entretien qui laisse à désirer, l’on ne parle presque pas en revanche de ces ouvrages d’art, nombreux, que sont les ponts. Construits en métal sous la colonisation, certains ont un siècle et parfois, plus d’existence, leur durée de vie mille fois rallongée, au mépris de tout bon sens, arrive aujourd’hui à son terme.

Et il y a fort à parier que si l’on n’y prend garde, ils finiront bien par s’écrouler, l’un après l’autre.

Après celui de Sidi Aïch, dû il est vrai à une erreur humaine, et celui de Scala à l’entrée de Béjaïa qui a montré des signes inquiétants de faiblesse, à qui le tour ? La catastrophe pour imminente qu’elle est ne semble pas inquiéter outre mesure ceux en charge de ce secteur.

Ainsi, la seule solution trouvée et mise en pratique au niveau du pont de Scala, névralgique au plus haut point, est d’interdire son accès au poids lourds.

Affichage sauvage

l La campagne électorale qui s’est achevée, il y a une semaine n’a pas été sans laisser des stigmates d’une laideur repoussante sur les murs de la cité. Tous, partis politiques, comme indépendants ont procédé à un affichage sauvage, débordant largement du strict cadre délimité par les pouvoirs publics.

Certains, ne sont pas allés loin, collant les affiches de leurs favoris à deux pas de l’espace légalement attribué à chaque liste, de préférence sur la liste rivale.

Les dépassements ont été nombreux et aucun espace recevant le public n’a été épargné.

Aujourd’hui que le scrutin est bouclé, qui va payer les dégâts ? Gageons, qu’avec l’inertie qui paralyse la cité, nous aurons encore le triste privilège de voir notre espace visuel défiguré pour longtemps…

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