Trois terroristes neutralisés

Partager

Méthodiquement planifiée par les forces combinées de sécurité, une autre embuscade aura permis, hier matin, d’abattre deux terroristes à la lisière de Chabet El Ameur, 40 km au sud-est de Boumerdès.

Ce coup de filet a eu lieu aux environs de 8h, non loin d’un village agricole situé en bordure du tronçon de route menant à Tizi-Ghennif. Informées à cet instant précis de la présence d’un groupuscule de terroristes qui projetait, selon certaines sources, l’enlèvement d’un villageois, les forces locales de sécurité sont rapidement intervenues.

Suite à un violent accrochage qui a duré près d’une heure, une patrouille militaire a abattu deux terroristes et blessé un troisième dont le corps n’a pas été retrouvé, a-t-on indiqué. Suite à cette action, les forces de sécurité ont récupéré un kalachnikov. Les cadavres des deux sinistres individus sont en cours d’identification dans la morgue d’un hôpital de la périphérie. On laisse entendre que l’un d’eux, trente ans environ, était “émir” de “djound” (peloton) d’autant qu’il avait pris le maquis il y a plus de six ans.

Cet engagement n’est, en réalité, que le prolongement de l’opération militaire ayant ciblé, la semaine passée, les maquis voisins de Ouannougha, avec un bilan d’au moins quatre terroristes neutralisés dont un “émir” en plus d’un important arsenal de guerre récupéré. Et l’on précise qu’un des terroristes abattus a été ces jours-ci, identifié.

Il s’agit de Ahmed Hamma. Agé de 22 ans et originaire de Ouled Aïssa, il a pris le maquis il y a deux ans juste après une série d’attentats ayant ciblé un repenti et deux gardes communaux.

Un détachement de l’armée régulière qui maintient également la pression sur la zone sensible d’Ath Yahia Moussa, près de Oued Ksari, dans la wilaya de Tizi-Ouzou, a pu capturer il y a deux jours, un terroriste. Celui-ci est âgé de 60 ans environ, a-t-on signalé.

Au même endroit, les forces de sécurité avaient anéanti, au total, durant les dix derniers jours, puis moins de 9 terroristes. Ces résultats démontrent que les structures étatiques de sécurité ont actuellement, tout au moins, une idée précise sur le modus operandi de la nébuleuse terroriste locale. Les zones sensibles sont régulièrement quadrillées et intensément pilonnées, parallèlement à la traque des filières clandestines de l’ex-GSPC.

Salim Haddou

Partager