Des citernes, en attendant le robinet

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Le village d’Ath Hammad, distant de six kilomètres au nord-ouest du chef-lieu de la commune de Saharidj, vit ces jours-ci au rythme d’un véritable défilé de citernes, et ce depuis que l’eau ne coule plus dans les robinets. Ainsi, et comme il a été déjà rapporté dans nos précédentes éditions, une pénurie d’eau sévit dans ce village depuis déjà un bon bout de temps, et la solution demeure celle de l’alimentation à l’aide des citernes que les responsables municipaux ont mobilisé pour atténuer, un tant soit peu la crise. La raison principale, et qui est à l’origine de cette pénurie, est celle relative à la défection des pompes de refoulement, et ce au moment où la conduite desservant ce village à partir des sources de haute montagne se trouve, par l’ironie du hasard, en réfection.

Des travaux sont entamés et seront incessamment finalisés apprend-on de sources proches de l’APC.

Selon toujours nos sources, un coup de starter aurait été donné pour les travaux de la conduite près-citée afin de pouvoir alimenter en partie ce village en attendant la réparation des pompes desservant le village via la Source noire. Entretemps, l’APC qui se trouvait devant l’une des situations les plus délicates, avec en toile de fond le manque de moyens de “citernage”, hormis des tracteurs agricoles et un camion-citerne, avait, apprend-on fait appel à l’aide des services de l’ADE et de la commune de M’chedallah, pour pouvoir alimenter toutes les localités relevant de ce village.

De cette façon, les responsables municipaux ont, pour ainsi dire, utilisé tous les moyens mis à leur disposition pour répondre favorablement la demande en la matière. Certes un manque est constaté dans la gestion de cette opération, mais il est néanmoins important de noter qu’en l’absence de moyens, le travail accompli par les travailleurs de la commune demeure toutefois considérable.

L. K.

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