La Dépêche de Kabylie : Vous venez de mettre sur le marché un album très attendu par les férus de la musique rythmée. Pouvez-vous nous parler justement de ce produit ?
Mourad Guerbas : Mon album est sorti le 27 mai dernier chez les édition Izem. Dans ce produit, j’ai fait des chansons qui amplement illustrent les situations de l’actualité de l’heure, comme tous mes précédents produits d’ailleurs, et ce, pour répondre bien sûr aux attentes de mon public que je remercie au passage. J’ai, en effet, créer huit chansons de manière à cerner les préoccupations de la jeunesse. Par exemple, dans Naqim dimehbas, j’ai voulu relater la situation d’une fille et d’un garçon qui s’aiment beaucoup mais qui par la force des choses, ne se voient que rarement. J’ai mis donc en relief le chagrin qui peut en découler. Dans le deuxième texte, Rien que toi, je veux mettre en évidence cet aspect intrinsèque de l’amour. C’est-à-dire que, malgré tous les conflits ou, les malentendus au sein d’un couple cela finit toujours par une réconciliation qui consolide davantage leur amour. C’est une chanson que je voudrais dédier, à l’occasion, à tous les couples. Pour ce qui est de la troisième chanson, celle-ci, je l’ai faite sur la baraka des saints, notamment celle de Sidi Ali Outhayar de Tizi à Irdjen, ma region natale, une manière de revenir un peu à nos coutumes ancestrales. S’agissant de Mazal lekhir lekhir rezath, l’intitulé de l’album, ce texte exprime l’espoir.
Mourad, dans ce nouvel album, avez-vous apporté des nouveautés par rapport à vos produits précédents ?
Oui, les nouveautés il y en a. Je vous cite la chanson chaabi que j’ai promis déjà à mon public. Aussi, je veux dire que cette année, j’ai travaillé sans système de robotisme et j’ai fait l’enregistrement avec mes propres capacités vocales.
Pourquoi justement pour cet album ?
Nombreux étaient mes fans qui m’ont suggèré d’abondonner cette option car, en me voyant sur scène, on m’a dit qu’il est préférable de travailler avec ma propre voix plutôt que de la robotiser, une façon de préserver la nature originale de ma voix.
Que comptez-vous faire pour assurer la promotion de ce produit ?
Mon calendrier est vraiment chargé ces jours-ci en matière de sorties pour justement être physiquement près de mes fans. C est pour cette raison que j’ai tracé avec mon manager Mourad Ait Ahmed, et la collaboration de l’association Amusnaw un programme de ventes dédicace à travers les principales villes de la Kabylie, comme Larbaa N’Ath Irathen, Azazga, Mekla et Aïn El Hammam, même à Alger. Je prévois aussi d’animer des galas et un clips T.V. Cet été, j’ai vraiment un programme très chargé, de fêtes à animer pour satisfaire le maximum de familles.
Donc, avec le travail professionnel de mon éditeur Belaid Izem, j’espère attendre mon objectif, celui de satisfaire mon public auquel je suis toujours fidèle. Pour le moment, à travers les échos qui me sont parvenus, l’album a eu l’engouement escompté.
Votre nouveau produit étant sur le marché, quels sont vos autres projets ?
Outre la sortie de mon nouvel album prévue en France pour le 5 juin prochain chez Akfadou productions, j’ai un programme bien garni à partir de septembre. J’animerais des spectacles pendant le Ramadhan en France et au Canada probablement aussi aux USA.
Le mois de janvier prochain, je ferais la tête d’affiche au Zénith comme Allaoua l’année dernière.
Que voulez-vous ajouter pour conclure cet entretien ?
Je voudrais vous dire que lors de mon passage au Canada, à l’initiative de l’association Thafsuth, le public a bien apprécié ma prestation, d’autant plus que j’ai même rencontré d’illustres artistes kabyles à l’image de Takfarinas, Cherifa, Cherif Hamani, Zedek Mouloud et Ferhat Imazighene Imoula.
C’était vraiment un moment mémorable pour moi, car la chance n’est pas donnée à n’importe qui de participer à ce genre de manifestations. J’ai également pris part en avril dernier au Festival de la chanson kabyle organisé au Cabaret Sauvage en France.
Interview réalisée par A.H