25 325 candidats à Béjaïa…

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Dans la wilaya de Béjaïa le nombre de candidats au baccalauréat session 2007 est de 25 325 dont 7 737 libres. Par rapport à l’année précédente, le nombre d’inscrits est en hausse de 4 229, augmentation qui s’expliquerait par le fait que les recalés des années précédentes ont à cœur de tenter encore une fois leur chance lors de cette session, c’est-à-dire avant l’entrée en vigueur de la nouvelle formule des diplômes sanctionnant la fin des études du secondaire.

Pour la bonne passation de l’examen, l’OREC (Office régional des examens et concours) a prévu 73 centres le bon déroulement encadrés par 4 562 surveillants. Quant à la correction, elle s’effectuera suivant les matières dans six wilayas à savoir Béjaïa, Bordj-Bou-Arréridj, Jijel, Bouira, Sétif et M’sila. Le centre de correction de Béjaïa est installé au lycée El Hammadia où sont convoqués 514 correcteurs répartis en 71 jurys.La nouveauté, cette année, explique M. Melaisse, directeur de l’éducation, au cours d’une conférence de presse, est que seules les copies se déplaceront, les enseignants sont maintenus dans leurs wilayas respectives et pourront ainsi chaque soir après leur travail regagner leur domicile. Beaucoup de candidats se sont réveillés hier un tantinet surpris que cela soit déjà le 9 juin, cette date qui les angoisse depuis des mois. Le petit-déjeuner refusait de descendre tellement le ventre était noué par le trac. Bien que le premier jour, pour donner aux candidats le temps, nécessaire de se familiariser avec les lieux, les épreuves ne commencent qu’à 9 heures, certains parmi eux poussés par un mélange de peur et de joie d’affronter l’”ogre” tant redouté se sont retrouvés dès 7h30 devant les grilles des établissements.

Dans le meilleur des cas, c’est-à-dire pour l’élève qui n’aura doublé aucune année scolaire la préparation du bac se fait en douze années, c’est-à-dire 9 ans entre l’école primaire et le CEM et 3 ans au lycée. Mais 14 ans est souvent la moyenne en nombre d’années de préparation pour la plupart des élèves, si l’on compte le barrage de 9e AF où souvent les élèves se sont pris à deux fois et le redoublement presque systématique de la classe de terminale.

Hier après l’épreuve d’arabe que les élèves assimilent à une sorte de round d’observation, la plupart des candidats rencontrés aux abords des établissements étaient détendus et souriants que ce soit au CEM les Concessions où se déroule le bac option comptabilité ou au CEM d’Ighil-Ouazoug où composent les scientifiques, les candidats interrogés étaient tous du même avis, c’est -à-dire que les sujets étaient à leur portée.

Mais ce n’est que la première épreuve du premier jour.

B. Mouhoub

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