l En l’espace de deux ans, c’est la deuxième fois qu’un cas de rage animale a pu être confirmé dans la commune de Ain Zaouia, apprend-on d’une source proche de l’APC. Cette fois-ci, il s’agit d’une rage paralytique qui a atteint un chien errant retrouvé dans un coin de la zone urbaine, suite au signal d’alerte qui a été donné par les habitants du chef-lieu.
En effet, aussitôt alertés, les services de prévention de la commune et de la daïra ont pris les dispositions nécessaires pour lever le doute, et ce en procédant à des analyses et des radios du sujet suspecté. Ceux-ci ont révélé la présence d’une infection aiguë dans le système nerveux. Ainsi, des mesures d’urgence ont été prises par le président de l’APC et ses services, notamment le service d’hygiène communal. En fait, les différentes dispositions à prendre pour éviter la propagation du virus de la rage à l’homme, à savoir la vaccination systématique des animaux domestiques, la capture ou l’abattage des chiens errants, sont connues par les équipes des services de la prévention. Cependant, le meilleur moyen efficace sur le terrain pour combattre ce fléau reste l’opération d’abattage, pour laquelle un arrêté communal a été signé par le maire afin de parer à d’éventuelles risques sur la santé publique.
Ainsi, sur une période s’étalant du 05 au 15 de ce mois, il est permis sur tout le territoire de la commune de procéder à l’abattage des chiens et chats échappant à la surveillance de l’homme. En outre, la commune a fait appel également à un vétérinaire privé pour participer à cette campagne.
Il semblerait que cette intervention a donné des résultats encourageants grâce aux appâts utilisés pour attirer les animaux qu’on veut éliminer.
M. Haddadi
