Thassa d wayturew, un long métrage en projet

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Plusieurs personnes, jeunes et moins jeunes, se sont succédés, jeudi dernier au casting. Une sélection des futurs acteurs en fait, qui s’est déroulée dans un studio d’enregistrement privé à Fréha en vue de participer au tournage d’un film que projette de réaliser l’association Yessis Idurar de Tizi Ouzou.

“On aura besoin de pas moins de 40 comédiens, sans compter les figurants…” nous informe Mme Habbak qui n’est autre que la scénariste dudit film. Cela nous renseigne en somme sur l’importance de ce dernier, un long métrage de 116 minutes, intitulé Thassa d wayeturen. Ce film que réalisera Moussa Saâdoun, aura pour thème, explique Mme Habbak, militante de la cause féminine en retraçant notamment le combat mené par la femme kabyle depuis les années 60 à nos jours.

La scénariste du film n’a pas voulu en dire plus, préférant garder le suspence jusqu’à la sortie de son film. “Je préfère laisser le public découvrir, ce film lui-même très bientôt, j’espère”, nous dit-elle en substance. Nous apprenons néanmoins que quelques chanteurs kabyles vont s’initier au cinéma à l’occasion en participant à ce film dont le coût de réalisation est estimé à 200 milliards de centimes. “Nous avons saisi les pouvoirs publics et les médias pour nous aider.

On attend toujours leurs subventions, nous avons également pris attache avec plusieurs associations les invitant à mettre la main à la poche. Tous ces jeunes que vous voyez aujourd’hui ici sont venus de différents horizons pour participer à la sélection d’acteurs, c’est de bon augure”, explique encore la même scénariste. Notons que pour le tournage dont le début est prévu pour les tout prochains jours, la commune de Fréha et certains de ses villages, Kahra à titre d’exemple on été retenus par abriter le gros des scènes du film que tout le monde espére réussi, une première pour le mouvement associatif kabyle qui espère être encouragé et qui mérite tous les égards, “nous voulons par notre entreprise apporter notre pierre à l’édifice du film d’expression amazigh”, conclu Mme Habbak.

M. O. B.

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