l L’ambassade du Canada en Algérie, est visiblement décidée à mettre fin aux pratiques prônées par les bureaux ainsi que les sites internet offrant des services en matière d’immigration vers ce pays. Dans un communiqué parvenu hier à notre rédaction, le service de la représentation diplomatique du Canada dans notre pays, chargé de l’immigration, n’est pas allé de main morte, pour dénoncer ces pratiques, qualifiée d’ailleurs, d’ »escroquerie ». « L’ambassade du Canada à Alger aimerait bien informer toute personne intéressée à visiter, à étudier, à travailler ou à immigrer au Canada qu’il existe actuellement de plus en plus d’escrocs et des sites illégaux sur l’Internet offrant des services de visas à la seule fin d’escroquer les requérants », peut-on lire dans le communiqué. Tout en proposant des adresses et sites officiels, habilités à ce genre de procédures, les rédacteurs du communiqué ont tenu à affirmer que les individus ayant déjà entamés des démarches auprès de ces agents, pour l’obtention du visa, « ont versé des sommes considérables d’argent à des agents non agrées », en précisant que les fonds déboursés « sont perdus.” En revanche, ce service, a suggéré, via la même correspondance, aux futurs requérants de s’adresser directement au plus proche bureau de CIC (Citoyenneté et Immigration Canada), ou bien engager les services d’un représentant autorisé. Dans le cas d’une assistance professionnelle, ajoute le communiqué, les représentants et les consultants en immigration, doivent être autorisés. Il s’agit, en effet, de notaires en règle de la chambre des notaires, consultants en immigration membre en règle de la Société canadienne des consultants en immigrations (SCCI). Rejoint hier par téléphone, M Salim Aggar, responsable des affaires public et des relations avec la presse, nous a signifiés que la virulente réaction de l’ambassade, est due au nombres croissant des demandeurs de visas, mais en passant par ces raccourcis, qui se sont vus escroqués par ces pseudo-bureaux chargés de l’immigration. A la question relative à l’éventuel remboursement des sommes versées par ces personnes, notre interlocuteur est catégorique. « L’ambassade ne peut nullement procéder au remboursement d’argent à ces gens, d’autant que c’est ces agents qui sont entièrement responsables », nous a-t-il précisé. S’agissant du nombre des auteurs de ces agissements, M. Aggar, n’a pas été prolixe à ce sujet. « On n’a pas à notre niveau, le nombre exact, mais ils sont nombreux », a-t-il indiqué.
Salah Benreguia