Vers l’assainissement de la situation

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L’assainissement des cités universitaires semble être devenu l’une des préoccupations majeures des responsables du secteur de l’enseignement supérieur dans la wilaya de Tizi-Ouzou.

D’ailleurs lors du dernier conseil de l’exécutif de wilaya, Mme Ourida Larfi Kessa, directrice des œuvres universitaires de Hasnaoua a insisté sur la nécessité de prendre des mesures urgentes afin, bien évidemment, d’assainir la situation sur les différents sites d’hébergement pour préparer, dans les meilleures conditions, la rentrée prochaine qui s’annonce, d’ores et déjà, avec un déficit en matière de places si, bien sûr, les nouveaux blocs en chantier ne seront pas livrés.

Selon elle, les étudiants de l’UFC, université de formation continue, occupent 2 000 lits à Hasnaoua 2 et 3 (Bastos), alors dans les textes en vigueur, soutient-elle, cette frange de la communauté estudiantine n’ouvre pas droit à l’hébergement.

“On continue à gérer cette catégorie qui ne relève pas du secteur normal. Il y a 2 000 étudiants qui suivent les cours du soir, auxquels on a délivré des cartes d’accès pour les sites d’hébergement”, a souligné Mme Larfi qui précise, en outre, que l’université de Tizi-Ouzou, notamment les cités de Hasnaoua, seront confrontés encore une fois à un déficit.

Ainsi donc, même si les 3 000 lits seront libérés par les nouveaux diplômes, il n’en demeure pas moins que cela ne suffira pas pour venir à bout du manque de places pour les bacheliers de l’année 2007 dont le nombre attendu dépasse, selon un sondage de la Direction de l’éducation 19 000, la gent féminine en constitue 65%.

C’est pour cela, sans doute, que Mme Larfi Kessa s’inquiète des capacités d’accueil pour ses futures étudiantes qui risquent ne pas répondre aux exigences de l’heure.

Il y a lieu de rappeler que les trois résidences de Bastos hébergent actuellement plus de 14 000 filles, un chiffre qui connaîtra, à coup sûr, une hausse notable pour la rentrée prochaine et ce, avec la cession de la cité Didouche-Mourad au profit du secteur de l’éducation.

Enfin, pour ce qui est des réalisations qui seront probablement livrées pour la rentrée, l’on note, entre autres, l’achèvement des blocs de 500, 1 000 et 2 500, respectivement à Boukhalfa, Rahahlia (Oued Aïssi) et Draâ Ben Khedda. Par ailleurs, il y a lieu de souligner qu’outre les étudiantes de l’UFC pour lesquelles on a délivré des cartes d’accès aux sites d’hébergement et jusque-là, dans un cadre réglementaire, il existe, dit-on, d’autres personnes qui n’aurait aucun lien avec l’université qui “bénéficieraient” au vu et au su de tout le monde, de chambres notamment à la résidence de M’douha ou des coiffeuses, des couturières et des “journalistes” trouvent en toute quiétude refuge à l’intérieur de la cité.

A. H.

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