Les secteurs de l’emploi et de la solidarité examinés

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l Les secteurs de l’emploi et de la solidarité nationale ont été examinés par les membres du Conseil de l’exécutif de wilaya. D’emblée, le directeur de la solidarité a passé en revue la carte sociale de la wilaya de Tizi-Ouzou, mettant l’accent sur les missions essentielles de son secteur. Outre les plans d’actions élaborés à l’égard des couches défavorisées et les handicapés, le même responsable estime que les perspectives de la DAS visent également à mettre en application des orientations allant dans le sens de promouvoir la culture de l’action sociale sur le terrain. Cela par, dit-il, le concours surtout du mouvement associatif.

Evoquant les différents segments d’aide aux personnes infirmes, le directeur de l’action sociale précise que 21 490 cartes de handicapés ont été délivrées, dont 1 878 pour les non-voyants et 1 097 pour les sourds muets.

En somme, il y a lieu de noter que 5 511 personnes handicapées à 100% bénéficient d’une pension s’élèvant à 3 000 DA seulement par mois.

Aussi, le secteur de la solidarité débourse, chaque année pas moins de 952 millions de dinars pour les besoins des pensions et autres dépenses inhérentes aux diverses actions. Le directeur de l’emploi a mis en exergue le bilan et les perspectives de sa direction. En effet, dans le dispositif ESIL, emploi saisonnier d’initiatives locales, la wilaya dispose de 3 500 postes absorbés essentiellement dans les BTPH avec 708, services et administrations avec 2 792. Pour ce qui est du contrat pré-emploi, l’on note 28 662 inscrits depuis 1998 et la wilaya n’a bénéficié depuis que de 6 670 postes, dont 4 160 pour les universitaires et 2 510 pour les techniciens supérieurs. S’agissant de la main-d’œuvre étrangère, celle-ci connaît une augmentation considérable ces dernières années, plus de 705 ressortissants étrangers sont à l’œuvre dans la wilaya de Tizi-Ouzou. D’autre part, pour ce qui est de l’ANSEJ, l’on enregistre 18 941 dépôts de dossiers pour des projets qui pourront, s’ils sont concrétisés, absorber 47 592 chômeurs. Toutefois, le point noir des demandeurs demeure toujours les accords bancaires. D’ailleurs, seulement 6 243 candidats ont été acceptés.

Il en est de même des dispositifs de la CNAC, Caisse nationale algérienne du Chômage où sur les 1 833 dossiers en lice, 210 ont été rejetés par les organismes financiers. Enfin, il est utile de préciser également qu’au niveau de l’ANGEM, Agence nationale de gestion de micro crédit, aucun accord bancaire n’a été signifié aux 1 195 jeunes promoteurs de projets d’investissement.

A. H.

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