“Un gage de l’amélioration du système bancaire”

Partager

“L’invité de la rédaction  » de la Chaine III de la Radio nationale. L’orateur ajoutera que le marché bancaire compte de plus en plus d’acteurs aussi bien du côté de l’offre du crédit, autrement dit les banques et les établissements financiers que du côté de la demande.  » Le crédit qui était destiné auparavant à quelques milliers d’entreprises est destiné maintenant à des dizaines de milliers d’entreprises et des millions de ménages  » a-t-il précisé. Tout en soulignant que les mécanismes du marché ayant trait au crédit ne doivent être réglés qu’au niveau du risque, l’hôte de Souhila El Hachemi, précisera que, primo, les institutions bancaires, et secundo, les personnes faisant l’objet de demande de crédits,  » devraient être évaluées en fonction de leur potentiel et de leurs capacités à appréhender les risques « . Le rendement du crédit, le niveau du risque, mais aussi le comportement de l’emprunteur et sa solvabilité, demeurent, aux yeux de ce banquier, les seuls facteurs permettant de gérer la question des crédits. Cette mesure, qui est  » remise en cause  » à présent par M. Benkhalfa, est prise à la suite du procès Khalifa, dans l’objectif d’empêcher la fuite des capitaux. Il dira à ce propos qu’ » il y a des mécanismes autres que l’interdiction qui permettrait de sécuriser le marché financier « . En termes de chiffres, le délégué général de cette association précisera que 54% des dépôts appartiennent au secteur privé ainsi qu’aux ménages, soit plus de 3000 milliards de dinars. Dans le même registre, M. Benkhalfa a tenu à ajouter que même les établissements bancaires ont, eux aussi un encours de crédit, évalué à plus de 2 000 milliards de dinars.

A en croire le conférencier, le secteur privé ainsi que les ménages y auraient plus de 50%. Ces chiffres, poussent à songer, relève-t-il, que ce secteur devient un acteur prépondérant. L’installation des banques étrangères dans notre pays, a été aussi commentée par ce banquier. A ses yeux, leurs redéploiements ne peuvent signifier que l’existence d’une réglementation plus sécurisante, en sus des ressources importantes, qui auront pour tâche l’accompagnement de ces investisseurs.

Salah Ben.

Partager