En effet, las d’attendre une solution à l’état de déliquescence dans lequel se trouve cette rue au commerce si florissant, il y a peu, les commerçants menacent de se révolter.
Comme nous l’avons relaté à plusieurs reprises dans nos précédentes éditions, la rue principale est depuis le mois de novembre dernier, impraticable à la circulation automobile, même aux piétons, malgré quelques rafistolages superficiels.
Dans la pétition adressée à toutes les autorités ainsi qu’aux correspondants de presse, les 82 signataires s’inquiètent de “la saison estivale hypothéquée par les travaux qui traînent en longueur… qui confèrent au paysage un aspect cauchemardesque”.
Plus loin, les autorités de la ville sont désignées du doigt. “Une catastrophe dont la responsabilité incombe à l’incompétence des autorités de la ville”. Ces dernières sont accusées, entre autres, “de laxisme et autres non dits… depuis plus d’une année aucune velléité de protestation n’a dérangé la quiétude de ceux dont l’incompétence continue de sévir en maîtresse dans les affaires de la cité”.
Avant de clore leur texte, les pétitionnaires ont mis en avant certaines de leurs exigences à satisfaire au plus tôt. Nous citerons “la reprise rapide et l’achèvement des travaux dans les plus brefs délais, l’exonération des impôts durant toute la période qu’ont duré les travaux et enfin une aide de l’Etat aux commerçants touchés par le chantier”. Il est bon de savoir que ce désordre est occasionné par des travaux d’assainissement qui, au départ, devaient durer 25 jours, suivant le cahier des charges. Or, jusqu’à maintenant force est de croire que les travaux ne sont pas près de finir, huit mois après les délais.
Le silence des Micheletois est assimilé à du mépris de la part de ceux dont la fonction est de veiller au bien-être de la population.
Il est inconcevable qu’une rue défoncée sur un demi kilomètre soit laissée dans cet état. D’ailleurs, la clientèle s’est rabattue sur d’autres artères, plus propres et surtout plus praticables, occasionnant de ce fait, un manque à gagner important aux plaignants.
Les commerçants dont c’est la deuxième requête en quelques mois, durcissent le ton et menacent que “si nos doléances ne sont pas satisfaites, une occupation de la mairie ainsi qu’un sit-in devant la daïra seront organisés prochainement. La colère gronde et ne peut s’apaiser que si des décisions énergiques sont prises par qui de droit”.
Nacer B.