Le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière, a organisé, hier, à l’annexe de l’Institut Pasteur d’Algérie, à Sidi Fredj, un séminaire-atelier de consensus national sur la mise en évidence des anticorps anti VIH, avec la présence de la direction de prévention, des médecins spécialistes à l’Institut Pasteur, hôpital El Kettar, l’Agence nationale du sang et des laboratoires privés. Ce séminaire entre dans le cadre du programme national de lutte contre les IST/ VIH/ Sida, dont le but est de présenter trois stratégies de prévention contre cette maladie
Il s’agit, entre autres, du contrôle du don de sang dans les centres de prélèvements et les laboratoires privés ainsi que la surveillance épidémiologie, le diagnostic et le dépistage.
L’allocution d’ouverture a été présentée par le Dr M.Wahdi, directeur de la prévention au ministère de la Santé, lequel a détaillé le programme prévu pour cette rencontre. Dans le même ordre d’idées et afin d’atteindre un meilleur diagnostic du sida et de sa surveillance, les spécialistes et les grands hôpitaux tout comme les laboratoires doivent se mettent d’accord sur une même démarche consistant, selon le Dr Wahdi, bien contrôler les dons du sang.
L e conférencier a également abordé un point important, notamment celui de la surveillance épidémiologique de cette maladie du siècle. A ce propos, et en marge de la rencontre, le docteur Belazzougue, spécialiste en biologie clinique, précisera qu’ » il faut associer les laboratoires privés afin d’améliorer nettement le dépistage du VIH sida « . Plus explicite, il dira que les laboratoires privés sont un meilleur moyen de sensibiliser les gens. Pour conclure, le Dr M.Wahdi, lancera, avec insistance, un appel aux jeunes, la frange la plus sensible de la société, afin de prendre en considération les risques de cette maladie, ainsi que les moyens de prévention.
Lynda Louifi