A défaut d’animation culturelle…

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Les cybercafés sont devenus à la mode et le nombre d’internautes augmente de jour en jour, notamment en cette période de vacances. Mettant en contact des jeunes et moins jeunes des deux sexes, ces derniers trouvent là, le moyen de s’évader de leur monotonie quotidienne, mais aussi et surtout tenter de combler le vide culturel béant existant dans la ville de Larbâa Nath-Irathen.

En effet cette localité semble définitivement hermétique à la pratique culturelle. Sans pour autant exagérer, il est presque devenu tabou d’oser demander à un responsable l’état de la situation culturelle de sa commune : question considérée comme maladroite.

Il y a quelque années, il n’y avait qu’un seul établissement et très peu de surfeurs, aujourd’hui pas moins d’une dizaine de cybercafés ont pignon sur rue et l’on s’empresse pour tenter d’y avoir une place et sa dose quotidienne. Les clients âgés de 16- 50 ans, échangent entre eux les adresses des sites les plus intéressants et chacun s’en va à sa manière visiter, télécharger ou tchater.

Pour les autres qui n’ont pas les moyens, pour noyer leur spleen et se donner une illusion fugace, la plage, les fêtes de mariages, la drague et la parabole resteront les seuls succédanés au vide culturel, voire à la culture de l’oubli.

S. K. S.

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