Encore une fois, et quelques mois seulement après leur première requête où ils accusaient le maire de gestion unilatérale, les élus de l’opposition, au nombre de deux, sont revenus à la charge pour taper dans le mille et porter de nouveau, leurs doléances devant les différents responsables hiérarchiques. En effet, ces derniers, après avoir refusé d’approuver le compte administratif de l’exercice budgétaire de l’année 2006, ont envoyé aux responsables compétents une demande d’ouverture d’une enquête administrative au sujet de la gestion de l’APC qu’ils ne veulent, visiblement, pas cautionner. La missive, dont nous avons pu récupérer une copie, a été ainsi adressée au wali de Bouira, le chef de daïra de M’chedallah, les différents directeurs de wilaya ainsi que le ministre délégué chargé des collectivités locales.
Dans le document précité, les rédacteurs avaient tenu d’attirer l’attention des destinataires sur quelques faits qu’ils considèrent, selon leurs dires, comme étant des exemples parmi tant d’autres. Ainsi, et pour motiver leur refus d’avaliser le compte administratif, ils écrivent: «La raison initiale motivant notre position demeure celle du relèvement d’un manque d’éclaircissement sur la gestion de certains chapitres se rapportant, notamment au budget de fonctionnement», avant de citer l’exemple de la consommation du carburant qu’ils considèrent comme étant «abusive et non justifiée», où il est relevé, selon les termes de la missive «la consommation de 27 144 litres d’essence et 49 598 litres de gasoil». Deux autres projets où les protestataires disent avoir relevé des anomalies ont été cités, et les plaignants demandent à ce que des mesures soient prises, notamment par l’envoi d’une enquête administrative qui puisse déterminer le bien fondé de ces accusations.
Ainsi, les différents responsables que ce soit au niveau local et/ou au plus haut degré de la pyramide, ne doivent pas perdre de vue la gravité des accusations portées dans ladite requête, et dont il faut bien s’assurer, car il y va bien de la crédibilité des institutions de l’Etat à tous les niveaux. Cela va sans dire que si les allégations des plaignants sont confirmées, les responsables compétents devront prendre les mesures de répression appropriées pour éviter que nos institutions continuent à patauger sans avenir.
L. K.
