l Ce deuxième chantier de l’association Touiza a intégré des volontaires belges et français. Ils sont 14 jeunes bénévoles à camper sur les hauteurs de Tighilt Hadj Ali, dans une école primaire. Ils ont en charge des travaux de rénovation, peinture, défrichement… Merouane et Samy sont venus de l’université de Constantine. C’est à la suite d’un placard les informant du chantier d’été de la Touiza qu’ils ont décidé de rejoindre le groupe. Ils ne l’ont pas regretté, très heureux de découvrir la Kabylie qu’ils n’avaient auparavant jamais visité. Merouane affirme : “Avec nos propres moyens, il nous serait difficile de voyager. Ici nous sommes pris en charge tout en faisant des choses utiles.” Saïd Chebiri, animateur rompu aux échanges, assure que la prise en charge est très bonne et que la municipalité a été très bienveillante. Trois excursions ont d’ailleurs été organisées à leur profit. Ils ont pu se rendre à Taourirt Moussa et visité la maison de Matoub Lounès… un moment de grande émotion. Une autre virée les a mené à Yemma Gouraya et Azzefoun. Les volontaires étrangers se sont bien adaptés au groupe, et y apportent une richesse relationnelle. M. Chebiri dit que “dans le milieu du bénévolat, il n’y a pas de frontières ethniques ou nationales. Nous échangeons nos expériences et nous nous enrichissons mutuellement par la confrontation des idées.” Samy, tout sourire, assure : “Ici j’apprends beaucoup de choses que je ne pourrai même pas entrevoir en traînant dans un café ou dans la rue”.
Amarouche
