“L’intérêt de tous, notre priorité”

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DDK : Comme il est d’usage Monsieur le Président, nous vous demandons de présenter votre association.

M. C. : Créée et agréée en 1992, notre association peut s’enorgueillir d’être parmi les premières associations de la daïra d’Aokas et ses motivations premières sont de servir de relais entre les citoyens et les pouvoirs publics et d’œuvrer à créer une tradition de citoyenneté, et pouvoir faire participer l’ensemble de la population à ses préoccupations quotidiennes.

Peut-on faire un bilan depuis sa création ?

Depuis 1992, l’activité de l’association a été continue et s’est soldée sur le plan culturel par la création d’une troupe théâtrale qui, aujourd’hui,anime une production extraordinaire et participe à toutes les activités et manifestations communales, régionales et nationales.

Sur d’autres plans, l’association prend en charge l’organisation de tournois sportifs, l’arbitrage de litiges entre citoyens, l’aide aux parents d’élèves, aux pauvres et aux malades ainsi que l’entretien des mausolées, pistes et autres.

Par ailleurs la préparation de projets pour des programmes de subventions sont nos obligations de chaque jour et d’ailleurs grâce aux efforts de tous, l’association a la fierté de bénéficier d’un Projet pour le développement rural intégré (PPDRI) d’une valeur de 20 millions de dinars.

Justement ! Parlons-en. Comment se fait-il qu’il n’y ait que votre association qui en bénéfice et en quoi consiste ce projet ?

Nous avions eu vent de ce projet et nous avions postulé au même titre que d’autres associations et nous avons été retenus car notre programme intitulé d’ailleurs “Retour aux sources” prévoyait un nombre important de projet collectifs et individuels qui résorberaient le chômage et stopperaient l’exode rural tout en améliorant les conditions de vie des citoyens, d’un montant global de près de 4 milliards de centimes.

Seule la moitié de nos propositions ont été retenues et elles consistent en 4 opérations collectives et 13 opérations individuelles telles que la réalisation de salles d’activités pour les jeunes, d’un terrain combiné, d’une aire de jeux, la création de petites unités d’élevage, de plantations fruitières, etc.

Apparemment, ça ne résoudra pas le problème de chômage des jeunes car nous avons constaté que seul un postulant est âgé de 30 ans et les autres dépassent la quarantaine d’ailleurs l’un d’eux est âgé de 80 ans !

Cela prouve qu’il y a beaucoup de personnes âgées en chômage et pères de famille par la même occasion et nous n’avons pas fait de sélection bien au contraire nous avons essayé de toucher tout le monde, y compris des personnes en dehors de notre quartier.

Avez-vous d’autres projets, des perspectives en somme ?

Par le biais d’Internet, nous avons appris qu’une ONG européenne contribue au financement de projets associatifs spécialement pour les associations algériennes et nous n’avons pas hésité à nous proposer pour la réalisation d’ateliers de production d’œufs, d’acquisition de broyeurs et accessoires pour la transformation de l’aliment de volaille. Nous attendons les suites qui nous parviendront au plus tard à la mi-novembre.

Notre programme de travail prévoit beaucoup d’autres choses mais ça ne peut se réaliser qu’avec le temps et la contribution de tous.

Le mot de la fin

Je tiens à remercier au nom de notre association votre journal qui suit de très près le mouvement associatif et l’activité régionale et les autorités locales et les jeunes de quartier qui ont tous contribué à la réalisation de nos objectifs.

Entretien réalisé par A. Gana

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