Un espace pour les marchands ambulants

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Le commerce informel a toujours constitué un véritable casse-tête pour les différents exécutifs communaux qui se sont succédé à la tête de l’APC d’El-Adjiba, mais sans toutefois réussir à l’éradiquer. Les étals et autres baraques des fruits et légumes achalandés, sis sur les accotements de la RN5, qui passe par le chef-lieu communal notamment, ont pris une ampleur alarmante. En plus d’enlaidir les lieux et d’échapper au fisc, ces points de vente informels provoquent le plus souvent des perturbations dans la circulation automobile et des embouteillages, laissant dans tous leurs états les automobilistes. Des conducteurs marquent quotidiennement des arrêts pour s’approvisionner en divers produits, entraînant une véritable cacophonie. Cependant, ce problème, qui n’aura que trop duré, serait en passe d’être réglé, puisque les autorités communales ont informé, à travers un communiqué rendu public récemment, de leur volonté d’en finir avec cette situation. Effectivement, l’APC a instruit les marchands ambulants, qui squattaient les abords de la RN5, de déplacer leurs étals vers un espace qui leur a été reversé à la cité «Habet H’cène», pour la tenue d’un marché quotidien de manière provisoire, en attendant de trouver et d’aménager un endroit adéquat pour l’exercice de leurs activités. Questionné à ce sujet, un habitant de la ville d’El-Adjiba notera : «Cela fait des années que ces vendeurs informels écument les accotements de la RN5 en provoquant des bouchons, sans parler de l’insalubrité qu’ils provoquent en laissant les lieux sales et encrassés avec des légumes et fruits avariés. Leur délocalisation vers la cité Habet H’cène prélude, à en croire l’APC, à l’éradication de tous les étals et baraques qui enlaidissent le chef-lieu, d’autant qu’ils sont installés sur les abords de la RN5, amochant la vitrine, si j’ose ainsi dire, de notre ville. Maintenant, à mon humble avis, un marché couvert ne serait pas mal venu. Ce serait la meilleure solution pour toute cette activité qui sera, dès lors, soumise à la réglementation».

Y. S.

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