l Jamais de mémoire de Bouiri, l’esplanade de la wilaya n’a rassemblé autant de monde. Ils étaient plus de 10 000 personnes, selon les estimations de la police à venir, cette nuit du vendredi et jusqu’à une heure tardive, écouter et reprendre en chœur Mohamed Allaoua, le roi du pop déhanchant. “Où était terré tout ce monde ?” s’interrogeait un confrère qui n’en revenait pas. Très à l’aise sur scène, Allaoua le fêtard a tout de suite contaminé un public assoiffé de bol d’oxygène et venu aussi et expressément des villages avoisinants. L’agréable surprise était la présence en force de la femme. Preuve, s’il en faut, que le Bouiri, au masculin, féminin et pluriel, est preneur de la vie dans toute sa splendeur pour peu qu’on la lui propose. Et c’est ce que s’échine à apporter la Direction de la culture à Bouira. Pourvu qu’elle continue sur sa lancée et ne baisse pas les bras devant les “la yadjouz” qui nous ont empoisonné la vie une décennie durant. Car, ce n’est qu’ainsi que réellement “aseggas-agi ad tt-nawi”.
T. O. A.
