Après la réaction des militants de la vieille formation d’opposition, parti d’Aït Ahmed, section d’Akbou, qui interpelle le président “à intervenir à travers un geste salvateur afin d’éviter une dérive fatale au parti”, c’est au tour de la section de Boudjellil de réagir quant “ à la situation catastrophique dans laquelle est plongé le parti, caractérisée par des radiations, exclusion, démission collective..”. Ces militants contestataires estiment “que les prochaines assises du parti se préparent dans une opacité totale”. Et d’ajouter que “les vrais militants ont été écartés de ces préparatifs et remplacés par des militants de circonstance”, une situation qui ne profite pas au parti.
Dans ce document, ces protestataires se demandent “ ce qui reste de ce vieux parti, vidé de sa base militante” et interpellent le président pour “mettre fin dans les plus brefs délais à cette mascarade”. Comme issue à ce problème que connaît ce parti, la section de Boudjellil demande une fois de plus au président Aït Ahmed “d’arracher le FFS des mains des opportunistes et de le rendre à ses véritables militants et dirigeants” lit-on encore dans cette déclaration. Plus loin, ces derniers ne manquent pas d’attirer l’attention du dirigeant qu’une solution urgente s’impose d’elle-même, celle qui consiste en “l’annulation pure et simple de ces assises de la honte et de préparer dans la sérénité et la transparence totale un congrès extraordinaire où tous les fidèle du FFS vont s’exprimer”. Et d’ajouter que toute “proposition de sortie de crise est la bienvenue” tout en réitérant leur détermination à sauver le FFS.
F. L.