Les policiers quittent les hôpitaux

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Les 190 policiers hospitalisés depuis le 11 du mois en cours dans trois hôpitaux de la wilaya de Béjaïa pour angine blanche quitteront l’hôpital dès aujourd’hui après que l’Institut Pasteur d’alger ait rendu ses résultats des prélèvement effectués sur 60 malades, en écartant l’hypothèse de la diphtérie.

Après un suspen suivi de spéculations suite à la gestion opaque de l’information sur ce sujet, les analyses bactériologiques du plus important laboratoire biologique du pays viennent confirmer la présence d’un germe appelé streptocoque beta hemolytique et l’absence du bacille coryné bactérium diphtérique, germe causal de cette diphtérie contagieuse qui fait craindre une hécatombe.

Ces résultats ont été remis par cet institut aux autorités sanitaires de la wilaya en date du 16 de ce mois. Mais dans le milieu médical de l’un des hôpitaux où étaient isolés une trentaine de ces policiers malades, l’on précise que les recherches ne vont pas s’arrêter là, puisque selon un médecin “le contexte épidémique n’est pas à écarter”.

Cela laisse supposer que la confirmation ou l’information définitive d’une infection contagieuse prendront encore du temps.

Toutefois le pire est écarté, du fait qu’il ne s’agit pas de diphtérie, une infection souvent mortelle chez certains cas atteints. Dans une circulataire ministérielle datée du 13 février dernier et relative à la prise en charge d’un cas suspect de diphtérie, l’on souligne que l’Algérie a connu une réapparition de la diphtérie sous forme de flambées épidémiques durant les années 93, 96 et 97 touchant la presque totalité des wilayas.

563 cas avec 31 décès sont enregistrés en 93, 107 cas en 96 puis 30 cas en 97.

D’autres cas notifiés en 2003 ( 7 cas à Tiaret), en 2004 (8 cas à Tamanrasset) en 2005 54 cas à Mila et 3 cas à Adrar ont touché des populations nomades, ajoute la directive du MSPRH qui souligne que “ l’Algérie n’est pas à l’abri de l’apparition de nouveaux foyers épidémiques” même si le dispositif mis en place a permis de maîtriser l’épidémie.

N. T.

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