2 militaires tués et un autre blessé

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Deux soldats de l’ANP ont trouvé la mort et un autre a été blessé avant-hier, en milieu de journée, à la suite de l’explosion d’une bombe artisanale non loin de Djebel Bouzegza, à 30 km au sud-ouest de Boumerdès.Ce mécompte est survenu, selon des informations recoupées, entre Keddara et les hauteurs de Béni Amrane, précisément au lieu-dit H’doura. Un détachement de l’ANP se dirigeait aux environs de midi vers un cantonnement voisin lorsqu’il fut surpris par la déflagration d’une bombe de fabrication artisanale enfouie sous terre par des terroristes aux abords d’un chemin de montagne. Deux soldats de l’ANP sont tués sur le coup et un autre grièvement blessé par les éclats de l’engin meurtrier. Les dépouilles des deux militaires et le blessé seront évacuées, peu après sous escorte vers un hôpital de la périphérie. Des renforts arrivent et se redéploient aussitôt dans différents coins de la contrée précitée. Des tirs sporadiques y ont été entendus, selon les riverains, entre 14 et 16h. Le bilan de l’intervention militaire n’est pas encore connu, à l’heure où nous mettons sous presse, on sait cependant que les maquis du sud-ouest et sud-est de Boumerdès demeurent en constante ébullition. Affiliés aux phalanges sanguinaires locales d’El Farouk et El Feth, des commandos du GSPC rackettent à la moindre baisse de vigilance les villageois, opèrent des kidnappings pour réclamer des rançons — comme ce fut le cas la semaine dernière à Béni Khelifa — et recourent à la tactique des bombes pour stopper l’avancée des forces combinées de sécurité. Les opérations de ratissage effectuées dans cette zone montagneuse ont permis, pour rappel, en moins de 7 mois, l’élimination de 17 terroristes et la capture d’un autre (âgé de 19 ans). Dans le même temps, l’armée y a multiplié ses postes de contrôle, cantonnements et guérites. Et elle cherche le moindre renseignement sur les sanguinaires du GSPC encore en cavale, à l’instar de Sersoub, Kiche, Boudhib…

Salim Haddou

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