Le syndicat algérien des paramédicaux (SAP) agréé le 14 septembre 2004 prépare son conseil de wilaya de Béjaia après qu’il s’est installé à travers les secteurs sanitaires. Selon ses représentants locaux ce syndicat autonome a trouvé un grand écho au niveau des paramédicaux qui, “en grande masse” ont rejoint cette nouvelle organisation syndicale professionnelle. A peine l’agrément obtenu, le branle-bas de combat s’est emparé des paramédicaux de cette région qui en un laps de temps ont pu installer électivement leurs bureaux sectoriels à travers les secteurs sanitaires de Bégaia, chef-lieu son secteur d’Aokas, secteur d’Akbou et d’Amizour. Le dernier carré à conquérir par le SAP est le secteur sanitaire de Sidi Aich qui vient d’installer son bureau local la semaine dernière. Ainsi sur les cent mille paramédicaux existant sur le territoire national, la wilaya de Béjaia compte un peu plus de deux mille de ces professionnels de la santé. Les représentants du SAP à Béjaia expliquent que l’objectif primordial de ce syndicat autonome est la défense de la blouse blanche à travers un statut digne des paramédicaux et un plan de carrière plus attractif. A cet effet, diront nos interlocuteurs, le SAP se prépare à mettre en place sept commissions chargées des dossiers chauds inhérents à la réhabilitation de la corporation paramédicale. Il s’agit des dossiers du statut, du conseil d’éthique et déontologique paramédical, du conseil national des paramédicaux, du plan de carrière, de la formation et de la contractualisation et du régime indemnitaire. A vrai dire, les paramédicaux de Béjaia à l’instar des autres wilayas, auront du pain sur la planche pour réhabiliter une corporation qui se trouve prise en tenaille par des textes archaïques. L’essentiel pour les représentants du SAP est “d’avoir les mains libres, loin de toute représentation caricaturale”.
Nadir Touati
