L’année scolaire si elle n’est qu’une routine dans certains établissements, n’est pas de même pour le technicum Dahmani-Mohamed, qui voit l’installation d’un nouveau proviseur en remplacement à M. Mouzaoui, qui a pris l’intérim après le départ de M. Slimani, appelé à d’autres tâches. Madame Edjekouane, puisque c’est d’elle qu’il s’agit réalise son rêve apparemment, celui de travailler dans cet établissement, qui par ses résultats et la stabilité de son personnel, constitue l’un des fleurons de l’éducation au niveau de la wilaya et national, ravie d’être et parmi ses anciens professeurs et anciens élèves de cet établissement. Ayant déjà ouvert le lycée d’Aït Z’menzer, Madame Edjekouane, qui ne semble pas redouter les défis et les difficultés, affronte sa nouvelle tâche avec le sentiment et la certitude d’être bien entourée. Cependant, elle reconnaît la grande responsabilité de remplacer respectivement feu Aïssat Rabah et Slimani Arezki qui ont su instaurer des traditions de travail et de discipline qu’elle se doit de perpétuer. Autrement dit, la barre est largement haute et il faut s’y maintenir. Et pour son baptème de feu, il en est un, puisqu’elle doit affronter ce problème du surplus des professeurs du technique dont leur situation est en suspens après la reconversion des TP en cours avec assistance informatique. La nouvelle responsable reconnaît être perturbée dans le sens effectif et attend une décision d’en haut quant au sort de ces enseignants qui ne savent à quel saint se vouer à présent.
Une autre difficulté auquelle le technicum est confronté est sans doute celui de la maintenance du matériel informatique, sachant que les enseignants travaillant sur cet outil, ne sont pas censés maîtriser la maintenance de celui-ci. Par ailleurs, le budget de l’établissement est loin de faire face à ses charges et elle a dû faire appel à un bénévole par l’entremise de l’association des parents d’élèves. D’autre part, la prochaine ouverture du lycée d’Assi-Youcef dont la gestion du transfert des élèves est également un souci de plus, sachant que les parents d’élèves de terminale s’inquiètent et ont émis le vœu de garder leur progéniture dans leur établissement initial pour leur épargner des perturbations inutiles et des interrogations supplémentaires. En conclusion, la nouvelle arrivée bien que, bien qu’elle soit comme un poisson dans l’eau, aura sans doute du pain sur la planche.
Salem Amrane