En marge du spectacle d’avant-hier nous nous sommes rapprochés de l’artiste qui a répondu avec joie à nos questions, écoutons-le :

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Dépêche de Kabylie : Cette absence avec le public bouiri ne vous a pas manquée ?

Hacène Ahrès : Tout à fait. Vous savez, j’avais hâte de chanter à Bouira. Il s’agit de mon deuxième spectacle après celui de 1994. J’ai donné des centaines de spectacles à mes fans même à l’extrême Est du pays et je ne voulais pas priver ceux de Bouira et j’aurai aimé donner d’autres soirées à mon public, tout comme je voudrais me produire ici pour plusieurs jours pour satisfaire mes fans.

Vous gardez toujours votre style ?

J’ai mon propre style, et j’ai toujours mon aspiration. Je ne triche pas. Je ne fabrique pas de chansons. C’est toujours une belle musique qui est montée sur un beau texte. Cela se complète. Comme je vous l’ai dit, je ne triche pas. J’essaye toujours de donner une véritable dimension à la musique et aux textes aussi.

Le public s’interroge sur le fait que vos chansons ne passent plus dans certains médias, notamment sur les ondes sur la Chaîne II, pourquoi ?

Tout à fait, cela fait presque deux ans que je boude. Parce que j’ai dénoncé le fait que les chansons du Rebelle soient censurées, et une chaîne qui censure un artiste, je qualifierai ça d’une mort programmée de la chanson.

Un mot sur la chanson kabyle ?

En deux mots, je ne suis qu’un simple chanteur et je ne suis pas le gardien du temple de la chanson kabyle

Maintenant que vous êtes en tournée, quel est votre prochain projet?

J’ai un autre album qui sortira sur le marché cet automne et pour mon public de Bouira, je lui promets d’autres spectacles, dès que l’occasion se présentera.

Propos recueillis par Amar Fedjkhi

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