Saisissant l’opportunité du 44e anniversaire de la proclamation du FFS, en septembre 63, les protestataires » légalistes » du parti, ont rendu publique, hier, une déclaration, consacrée d’une part à la dénonciation sous forme de bilan du » Congrès de la honte « , tenu à Zeralda, et d’autre part à leur avertissement quant » aux risques que fait peser l‘appareil sur le FFS, en participant aux élections locales… « . Joutes par ailleurs dont ils estiment que les » conditions de participation ne sont pas réunies… «
Se référant d’abord aux » idéaux et valeurs ayant présidé à la création du parti « , les militants protestataires déplorent qu’ils soient » piétinés par l’appareil, notamment lors d’un simulacre de congrès tenu dernièrement à Zéralda « .
Ensuite les opposants à la direction en place du FFS, tiennent à rappeler la teneur de leur contestation en ce sens que » le socle des revendications militantes exprimées par la protesta « , et ce depuis août 2006, est constitué par » l’exigence d’un jeu politique interne et d’une participation effective des militants à la décision dans le parti « . S’agissant des circonstances de déroulement du dernier congrès du FFS, les signataires de la déclaration, dénoncent l’appareil du parti qui » a mis en œuvre sa politique d’épuration en éliminant » démocratiquement » ceux ou celles supposés gêner un conseil national aux ordres… « .
Dans le même ordre d’idées les protestataires dénoncent » la délivrance de mandats et accréditations sans discernement et sans vision politique à une clientèle venue » grossir » l’effectif du » congrès du millénaire « .
Et les protestataires de s’interroger quant à ce à ce qu’il » y a à tirer comme fierté d’un simulacre de congrès où l’oralité a supplanté textes du parti, documents écrits, travaux de commissions préétablis sans libre débat et réflexe d’adhésion de la base militante. » Les protestataires estiment par conséquent qu’il est » grand temps de tirer les leçons de cette débâcle et procéder à des examens de conscience déchirants.. «
Les signataires de la déclaration émettent par ailleurs une série de positions qui sont autant de dénonciations contre l’appareil du FFS.
Ainsi, ils considèrent que les instances et textes issus du » congrès de la honte préparés dans les arcanes du cabinet noir sont frappés d’illégalité et d’illégitimité « . S’agissant des prochaines élections locales ils ont tenu à » mettre en garde l’appareil qui doit en assumer les conséquences » dans la mesure où ils estiment que » les conditions ne sont pas réunies « . Toujours par rapport à ces joutes les tenants de la protesta, annoncent prendre » à témoin nos amis politiques en Algérie et à l’étranger sur les risques que fait peser l’appareil sur le FFS en participant aux élections locales du 29 novembre sans débat et sans avoir tiré la quintessence des mandats précédents « .
H.O.