Hommage au rebelle assassiné

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A l’occasion de l’anniversaire de la naissance du regretté Matoub Lounès, deux hommages ont été rendus au rebelle lâchement assassiné un triste 25 juin 1998.

Le premier a été organisé par l’Association culturelle “Tisfa” de Beni Douala en collaboration avec la maison de la culture de Béjaïa, du 22 au 24, trois journées durant lesquelles des expositions de photos et de journaux décrivant le combat et la vie de Matoub Lounès, une expo-vente de bijoux berbères, robes kayles, peintures et poteries, ont été organisées.

Par ailleurs, dans l’après-midi de la première journée, une projection-vidéo sur le rebelle a eu lieu à la maison de la culture de la capitale des Hammadites, notamment, des interviews que Matoub Lounès avait données à différentes chaînes de télévision.

Le deuxième hommage a été organisé par l’Association estudiantine Ighrassen Karim de la résidence universitaire Tahar Djaout (ex-1000 lits) de Béjaïa, le 24 janvier à 21 h.

L’hommage s’est déroulé au restaurant de la résidence et a consisté en des témoignages faits par deux militants de la cause amazighe qui ont côtoyé Matoub Lounès, en l’occurrence, Brahim Tazaghart et Boudjemaâ Agraw. Le premier parlera du rebelle en tant que militant. Il donnera d’ailleurs beaucoup de détails sur ses positions personnelles depuis la grandiose marche du MCB le 25 janvier 1990.

Quant au second, il parlera d’abord de son “ami” disparu avant de s’étaler sur le long cheminement de la cause identitaire.

A cet effet, il rappellera à la génération actuelle d’étudiants présents que la conjoncture dans laquelle s’est faite l’institutionnalisation de tamazight, comme langue nationale, n’était pas la même que celle des années 1970, car à l’époque, même les militants… n’y croyaient pas vraiment.

Bien entendu, il dira que le combat n’est pas terminé puisque tamazight n’est toujours pas langue officielle.

Tarik Amirouchen

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