Bras de fer entre le DG et des travailleurs

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l Des travailleurs de l’OPGI de Béjaïa, 70% de l’effectif, selon les syndicalistes, ont entamé lundi un mouvements de grève pour dénoncer, d’après leur déclaration, le non-respect des engagement pris par le DG avec les instances syndicales et la sanction jugée arbitraire du secrétaire général de la section syndicale.

Dans la même déclaration, ces travailleurs demandent le départ du DG;

Pour le premier responsable de l’OPGI de Béjaïa, la section syndicale fait de l’opposition mais elle n’aurait aucune revendication à formuler. Pour preuve, elle a affiché en avis de grève mais elle n’a pas présenté du préavis de grève parce qu’il n’y a rien à négocier.

Lors de la grève du mois de juin dernier, la section syndicale a exigé d’être partie prenante dans la décision de recrutement. Une plainte a été déposée à ce sujet et l’affaire est toujours pendante au tribunal.

D’un autre côté, et suite à la plainte auprès du juge en référé, une ordonnance rendue le 2 juillet 2007 a interdit tout attroupement et toute obstruction au fonctionnement de l’office.

S’agissant de taux de suivi de la grève, le DG précise qu’il l’a évalué non pas à 70% mais à 50% et ne concernerait que les travailleurs du siège dans les agences tous les employés sont en poste. Quant au SG de la section syndicale, il a été muté à un autre poste sur décision du conseil d’administration suite à une carence professionnelle constatée. Enfin le DG ajoute qu’il est malheureux que des obstacles soient dressés devant l’office au moment où il est en bonne santé financière et où il s’apprête à lancer de grands projets de construction de logement en plus 3 970 mis en chantier en 2005 et 2007. A noter que ce nouveau debrayage survient le jour-même de la célébation de la Journée mondiale de l’habitat..

B. Mouhoub

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