Depuis son érection au statut de centre professionnel à part entière, l’annexe de Tizi Ghennif forme de plus en plus de stagiaires. Sur les sept sections existantes, cinq ont été renouvelées. “Nous avons renouvelé les cinq sections dont le niveau demandé est celui de la neuvième année fondamentale. Nous avons eu un problème dans deux sections celles destinées pour les deuxièmes années secondaires. Il n’y a pas de postulants pour cette formation”, nous a déclaré le directeur de ce centre.
Pour ce responsable, l’établissement prend de plus en plus d’essor surtout que cette année, la direction de la formation professionnelle lui a accordé des postes budgétaires. “Nous allons recruter le personnel. Nous allons enfin respirer car nous avons souvent fait appel aux vacataires”. Ce centre souffre d’un manque notamment en ce qui concerne la restauration. Les stagiaires, arrivant des villages isolés de la daïra, souffrent en hiver. Un projet d’internat de soixante lits et d’un réfectoire a été inscrit pour ce centre. Malheureusement, la première consultation n’a pas abouti faute d’entreprises réalisatrices. Lors de la deuxième, une entreprise aurait proposé un montant qui fait presque le double de l’enveloppe financière octroyée pour cet internat. Cette situation va pénaliser encore les stagiaires qui manquent de moyens pour se déplacer jusqu’à leur domicile. Par ailleurs, nous avons appris qu’une section de bâtiment a été lancée cette année au sein de l’annexe de M’kira qui jusque-là était seulement exclusive pour la gente féminine. Car notons-le, à M’Kira, il n’y avait que les sections de couture, de coiffure et de broderie sur tissu. Mais, on peut dire tout de même que depuis l’inauguration de cette annexe, les filles de M’kira qui ont précocement quitté les bancs de l’école, ont trouvé refuge dans cette annexe en vue de décrocher un diplôme. Alors que le personnel est vacataire, on affecte dans le cadre du pré-emploi. M. Djouadi, directeur du CFPA compte rentabiliser au mieux cette annexe. En tout cas, la programmation de ce centre à Tizi Gheniff a soulagé celui de Draâ El Mizan qui avait souffert longtemps d’une forte demande.
Amar Ouramdane